Le militaire du film Dr Folamour qui lance l’attaque nucléaire
Ainsi, nous en sommes au même point qu'aux pires moments de la guerre froide.
C'est même pire parce qu'aux armes nucléaires massives, capables de détruire la planète, on est revenu aux armes nucléaires tactiques au rayon d'action beaucoup plus limité, mais beaucoup plus dangereuses qu'au temps de la guerre froide. En effet, tout le monde, ou presque, serait en mesure de l'utiliser localement, ce qui entraînerait immanquablement de multiples et plus massives ripostes.
On apprend également dans ce reportage qu'aux Etats-Unis en tout cas, la décision de réagir à une attaque nucléaire n'appartient pas aux politiques (avec Trump au pouvoir ce n'est peut-être pas plus mal) mais aux militaires qui travaillent dans les silos nucléaires américains. Ces jeunes gens ont quelques minutes, voire quelques secondes, pour réagir à une attaque nucléaire. Ils se trouvent que beaucoup d'entre eux se droguent ou/et n'ont pas une stabilité psychique exemplaire. Ça fait froid dans le dos.
Ce qui précède met sérieusement à mal les fables de la mallette nucléaire en vogue dans les pays disposant officiellement de l'arme nucléaire.
Il est évident que connaissant le temps que prennent les politiques avant de prendre une décision, ce qui est normal, car leurs décisions sont le plus souvent lourdes de connaissance, en cas d'attaque nucléaire, la décision ne peut dépendre que des militaires.
Ce qui au demeurant n'est pas non plus rassurant. J'ai regardé hier soir le replay (sur Molotov) du célèbre film "Docteur Folamour" de Stanley Kubrick. Là, déjà, ce sont les militaires qui mènent la danse, et cela n'est pas rassurant non plus.
Des armes nucléaires disséminées un peu partout et qui n'ont plus d'effet dissuasif, une généralisation des conflits à la merci d'un simple accident, voir d'un simple incident dans le transport ou le maniement de ces armes, voilà la situation pour le moins inquiétante dans laquelle se trouve notre monde aujourd'hui.
De plus, cela n'est pas comme pour le dérèglement climatique à l'échéance de quelques centaines voir dizaines d'années, mais cela peut arriver aujourd'hui.
PS
À l'attention des jeunes générations, et des moins jeunes qui l'auraient oublié, je rappelle que les américains furent les premiers, et les seuls à ce jour, à avoir utilisé l'arme nucléaire, de façon tactique et sans avertissement préalable, sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, pour mettre fin à la guerre avec le Japon.
Le lien vers l'excellent, et glaçant, documentaire d'Arte, visible jusqu'au 5/5/19 seulement
C'est même pire parce qu'aux armes nucléaires massives, capables de détruire la planète, on est revenu aux armes nucléaires tactiques au rayon d'action beaucoup plus limité, mais beaucoup plus dangereuses qu'au temps de la guerre froide. En effet, tout le monde, ou presque, serait en mesure de l'utiliser localement, ce qui entraînerait immanquablement de multiples et plus massives ripostes.
On apprend également dans ce reportage qu'aux Etats-Unis en tout cas, la décision de réagir à une attaque nucléaire n'appartient pas aux politiques (avec Trump au pouvoir ce n'est peut-être pas plus mal) mais aux militaires qui travaillent dans les silos nucléaires américains. Ces jeunes gens ont quelques minutes, voire quelques secondes, pour réagir à une attaque nucléaire. Ils se trouvent que beaucoup d'entre eux se droguent ou/et n'ont pas une stabilité psychique exemplaire. Ça fait froid dans le dos.
Ce qui précède met sérieusement à mal les fables de la mallette nucléaire en vogue dans les pays disposant officiellement de l'arme nucléaire.
Il est évident que connaissant le temps que prennent les politiques avant de prendre une décision, ce qui est normal, car leurs décisions sont le plus souvent lourdes de connaissance, en cas d'attaque nucléaire, la décision ne peut dépendre que des militaires.
Ce qui au demeurant n'est pas non plus rassurant. J'ai regardé hier soir le replay (sur Molotov) du célèbre film "Docteur Folamour" de Stanley Kubrick. Là, déjà, ce sont les militaires qui mènent la danse, et cela n'est pas rassurant non plus.
Des armes nucléaires disséminées un peu partout et qui n'ont plus d'effet dissuasif, une généralisation des conflits à la merci d'un simple accident, voir d'un simple incident dans le transport ou le maniement de ces armes, voilà la situation pour le moins inquiétante dans laquelle se trouve notre monde aujourd'hui.
De plus, cela n'est pas comme pour le dérèglement climatique à l'échéance de quelques centaines voir dizaines d'années, mais cela peut arriver aujourd'hui.
PS
À l'attention des jeunes générations, et des moins jeunes qui l'auraient oublié, je rappelle que les américains furent les premiers, et les seuls à ce jour, à avoir utilisé l'arme nucléaire, de façon tactique et sans avertissement préalable, sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, pour mettre fin à la guerre avec le Japon.
Le lien vers l'excellent, et glaçant, documentaire d'Arte, visible jusqu'au 5/5/19 seulement