Il s’agit de “faire en sorte que ceux qui n’ont rien à voir avec le territoire concerné ne puissent plus venir s’y installer pour bénéficier d’une surretraite qui n’a aucune justification”, a expliqué le secrétaire d’Etat.
La majoration de retraite, dite “indemnité temporaire de retraite” (ITR), varie entre 35% et 75%. Elle est versée aux retraités titulaires d’une pension civile ou militaire de l’Etat résidant dans certaines collectivités d’outre-mer (La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna). Certains fonctionnaires n’ayant jamais servi en Polynésie ou en Nouvelle Calédonie par exemple sont venus s’y installer pour toucher davantage d’argent. “Cette partie du dispositif est condamnée”, a affirmé M. Jégo. “Il y aura dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) la fin de l’entrée dans le dispositif sur ce sujet”.
Pour les bénéficiaires actuels de ces majorations de retraites, M. Jégo a affirmé vouloir introduire un plafonnement, pour “ramener un peu de raison”. “La deuxième question qui se pose, nous sommes en train d’en discuter avec les syndicats, c’est le plafonnement”, a-t-il dit, comblant d’aise le président de la commission des Finances Jean Arthuis (Union centriste). “Il n’est pas très sain qu’un très haut fonctionnaire qui a une très haute retraite ait un ITR qui représente un pourcentage de cette retraite”, a-t-il dit. Les deux mesures devraient être introduites dans le PLFSS “avec le paquet retraite”, a précisé M. Jégo. Selon lui, “ceci ouvre un autre débat”, celui des “rémunérations outre-mer”, “qu’il faudra avoir avec les représentants syndicaux de la fonction publique d’Etat”.
Une fois que l’INSEE aura établi un indice précis de coût de la vie dans les différents territoires d’outre-mer, le secrétaire d’Etat estime que la surrémunération des fonctionnaires outre-mer pourra “peut-être” être établie “sur une réalité des prix”, et non plus de façon “fixe”, en pourcentage de la rémunération
NDLR
L'I.T.R devait être gelée au 1/1/08. Périodiquement, la question, avec celle de la sur rémunération Outre Mer revient sur le tapis.
L'observatoire des prix, mis en place à la Réunion est, jusqu'à présent, une vaste plaisanterie. Pourquoi ? Parce que cela gênerait beaucoup de "beau monde" si on mettait (enfin) sur la place publique le véritable différentiel de prix, souvent pas justifié, entre la métropole et l'Outre Mer.
Compte tenu des amitiés politiques, voire "fraternelles", du président actuel, je ne me fais pas trop de soucis. En revanche si le gouvernement veut modifier ces spécificités Domiennes sans mettre sur la table le problème des prix, je me ferais du souci pour le gouvernement.
La majoration de retraite, dite “indemnité temporaire de retraite” (ITR), varie entre 35% et 75%. Elle est versée aux retraités titulaires d’une pension civile ou militaire de l’Etat résidant dans certaines collectivités d’outre-mer (La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna). Certains fonctionnaires n’ayant jamais servi en Polynésie ou en Nouvelle Calédonie par exemple sont venus s’y installer pour toucher davantage d’argent. “Cette partie du dispositif est condamnée”, a affirmé M. Jégo. “Il y aura dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) la fin de l’entrée dans le dispositif sur ce sujet”.
Pour les bénéficiaires actuels de ces majorations de retraites, M. Jégo a affirmé vouloir introduire un plafonnement, pour “ramener un peu de raison”. “La deuxième question qui se pose, nous sommes en train d’en discuter avec les syndicats, c’est le plafonnement”, a-t-il dit, comblant d’aise le président de la commission des Finances Jean Arthuis (Union centriste). “Il n’est pas très sain qu’un très haut fonctionnaire qui a une très haute retraite ait un ITR qui représente un pourcentage de cette retraite”, a-t-il dit. Les deux mesures devraient être introduites dans le PLFSS “avec le paquet retraite”, a précisé M. Jégo. Selon lui, “ceci ouvre un autre débat”, celui des “rémunérations outre-mer”, “qu’il faudra avoir avec les représentants syndicaux de la fonction publique d’Etat”.
Une fois que l’INSEE aura établi un indice précis de coût de la vie dans les différents territoires d’outre-mer, le secrétaire d’Etat estime que la surrémunération des fonctionnaires outre-mer pourra “peut-être” être établie “sur une réalité des prix”, et non plus de façon “fixe”, en pourcentage de la rémunération
NDLR
L'I.T.R devait être gelée au 1/1/08. Périodiquement, la question, avec celle de la sur rémunération Outre Mer revient sur le tapis.
L'observatoire des prix, mis en place à la Réunion est, jusqu'à présent, une vaste plaisanterie. Pourquoi ? Parce que cela gênerait beaucoup de "beau monde" si on mettait (enfin) sur la place publique le véritable différentiel de prix, souvent pas justifié, entre la métropole et l'Outre Mer.
Compte tenu des amitiés politiques, voire "fraternelles", du président actuel, je ne me fais pas trop de soucis. En revanche si le gouvernement veut modifier ces spécificités Domiennes sans mettre sur la table le problème des prix, je me ferais du souci pour le gouvernement.