Depuis quelques jours l'encyclopédie Larousse est en ligne à cette adresse
Voici l'article de La Vie Numérique
Larousse apporte sa pierre à l'édifice Web
L'éditeur Larousse annonce la mise en ligne de son encyclopédie contributive. La comparaison avec Wikipédia est inévitable, pourtant Larousse.fr présente quelques différences majeures. Le contenu est de deux sortes, une partie provient de l'encyclopédie Larousse et est vérifiée, l'autre partie vient des « contributeurs » responsabilisés. C'est donc un nouveau pas vers la fiabilisation du contenu publié sur le web.
Tout le savoir encyclopédique, accessible facilement, gratuitement et en permanence... un rêve qui se réalise ! La maison d'édition Larousse a mis en ligne ce mardi 13 mai son encyclopédie. C'est un projet de près de 2 ans qui a abouti avec la mise à disposition d'une base de données de 150 000 articles et 10 000 médias (photos, dessins, animations...). Et ce n'est qu'un début, car l'éditeur a déjà annoncé l'ajout dans les mois à venir de 4200 articles sur la peinture, 4900 sur la musique, 7300 sur la littérature et de 144 dossiers complets sur des animaux sauvages protégés. Enfin, avec l'aide des chaînes National Geographic Channel et Voyage, des centaines de vidéos seront mises en ligne entre septembre et décembre.
Mais le projet de l'encyclopédie on-line ne s'arrête pas là puisque l'éditeur a voulu lui donner un caractère web 2.0. En d'autres termes, Larousse.fr est la première encyclopédie contributive. En plus des articles issus de l'encyclopédie, les internautes pourront lire les contributions externes. Les « contributeurs » ont la possibilité de déposer leurs propres textes, de les signer et ainsi de délivrer, à leur tour, leur savoir et leurs connaissances. Les contributions sont protégées par un droit d'auteur. Ainsi, mis à part un contrôle de dangerosité de l'éditeur (racisme, pornographie...), personne ne pourra modifier les textes, ce qui différencie Larousse.fr d'autres encyclopédies telle Wikipedia.
Cela implique une certaine prise de responsabilité des contributeurs. « Nous comptons sur la déontologie des contributeurs, mais sommes tributaires de leur bonne foi. Ils « signent » une charte pour les textes et les visuels garantissant qu'ils en sont les auteurs ou que ceux-ci sont libres de droit, mais nous ne pourrons pas tout vérifier » explique Isabelle Jeuge-Maynart, PDG de Larousse. L'éditeur rappelle que pour ce projet, son statut juridique est celui d'hébergeur. Ainsi, il n'est pas responsable des contenus mis en ligne, mais devra réagir rapidement en cas de plainte.
Larousse.fr met en scène trois acteurs différents (l'éditeur, le contributeur et le visiteur) qui y trouvent tous leur intérêt. Le visiteur a accès gratuitement à une somme importante d'informations dont une partie a été vérifiée. Le contributeur,lui, peut délivrer un savoir dans de bonnes conditions (il est propriétaire de sa contribution, intègre une communauté, peut se créer une fiche et un espace personnel pour se présenter, peut échanger avec les autres contributeurs...). D'autre part, Larousse ne cache pas sa volonté de sélectionner les contributeurs faisant preuve d'une réelle expertise et de leur proposer de rejoindre l'équipe rédactionnelle de l'encyclopédie. C'est quasiment une nouvelle méthode de recrutement qui séduira à coup sûr les universitaires et autres passionnés.
Enfin quel intérêt pour l'éditeur qui a beaucoup investi dans ce projet sans en avoir fixé le modèle économique ? Il est double. Comme annoncé plus haut, l'éditeur « recrutera » de nouveaux auteurs. D'autre part, Larousse est conscient que le marché de l'encyclopédie papier est en déclin. Internet est donc un nouveau support utile, à plusieurs titres. Via la version en ligne, Larousse pourra analyser la demande des lecteurs et mieux comprendre leurs attentes. En repérant ce que les visiteurs consulteront sur le site, l'éditeur pourra adapter sa future offre. Le site prend donc en quelque sorte une fonction marketing !
Vous l'aurez compris, le projet de Larousse est 100% web 2.0 (interactif, contributif...), à ceci près que les contributeurs sont responsabilisés d'entrée de jeu. Ils peuvent signer leur texte et sont protégés par un droit d'auteur qui donne un caractère « légal » à leur publication. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative visant à fiabiliser l'information issue du Web.
NDLR
Mon avis sur la question ? Il est résumé dans ce courriel que je viens d'adresser à la maison Larousse :
Je viens de consulter votre encyclopédie nouvellement en ligne. Un seul exemple; mon fils est installé dans l'île de Koh Samui, dans le golfe de Thaïlande. Je cherche Koh Samui dans votre encyclopédie : 0 réponse ! Je cherche dans Google et j'obtiens, 10 fois plus vite, 5 630 000 réponses ! Voila pourquoi je n'achète plus d'encyclopédie papier ou numérique depuis plusieurs années.
En revanche je suis aimablement invité par votre site à rédiger un article sur Koh Samui : ben voyons ! Vous voulez un copier coller de Google ?
Si cela peut vous rassurer Wikipedia.fr ne connait pas non plus Koh Samui.
A mon humble avis, vous et Wikipedia aurez du mal à rattraper Google.
C'est bien de prendre des virages mais si c'est trop tard vous allez dans le fossé quand même.
Voici l'article de La Vie Numérique
Larousse apporte sa pierre à l'édifice Web
L'éditeur Larousse annonce la mise en ligne de son encyclopédie contributive. La comparaison avec Wikipédia est inévitable, pourtant Larousse.fr présente quelques différences majeures. Le contenu est de deux sortes, une partie provient de l'encyclopédie Larousse et est vérifiée, l'autre partie vient des « contributeurs » responsabilisés. C'est donc un nouveau pas vers la fiabilisation du contenu publié sur le web.
Tout le savoir encyclopédique, accessible facilement, gratuitement et en permanence... un rêve qui se réalise ! La maison d'édition Larousse a mis en ligne ce mardi 13 mai son encyclopédie. C'est un projet de près de 2 ans qui a abouti avec la mise à disposition d'une base de données de 150 000 articles et 10 000 médias (photos, dessins, animations...). Et ce n'est qu'un début, car l'éditeur a déjà annoncé l'ajout dans les mois à venir de 4200 articles sur la peinture, 4900 sur la musique, 7300 sur la littérature et de 144 dossiers complets sur des animaux sauvages protégés. Enfin, avec l'aide des chaînes National Geographic Channel et Voyage, des centaines de vidéos seront mises en ligne entre septembre et décembre.
Mais le projet de l'encyclopédie on-line ne s'arrête pas là puisque l'éditeur a voulu lui donner un caractère web 2.0. En d'autres termes, Larousse.fr est la première encyclopédie contributive. En plus des articles issus de l'encyclopédie, les internautes pourront lire les contributions externes. Les « contributeurs » ont la possibilité de déposer leurs propres textes, de les signer et ainsi de délivrer, à leur tour, leur savoir et leurs connaissances. Les contributions sont protégées par un droit d'auteur. Ainsi, mis à part un contrôle de dangerosité de l'éditeur (racisme, pornographie...), personne ne pourra modifier les textes, ce qui différencie Larousse.fr d'autres encyclopédies telle Wikipedia.
Cela implique une certaine prise de responsabilité des contributeurs. « Nous comptons sur la déontologie des contributeurs, mais sommes tributaires de leur bonne foi. Ils « signent » une charte pour les textes et les visuels garantissant qu'ils en sont les auteurs ou que ceux-ci sont libres de droit, mais nous ne pourrons pas tout vérifier » explique Isabelle Jeuge-Maynart, PDG de Larousse. L'éditeur rappelle que pour ce projet, son statut juridique est celui d'hébergeur. Ainsi, il n'est pas responsable des contenus mis en ligne, mais devra réagir rapidement en cas de plainte.
Larousse.fr met en scène trois acteurs différents (l'éditeur, le contributeur et le visiteur) qui y trouvent tous leur intérêt. Le visiteur a accès gratuitement à une somme importante d'informations dont une partie a été vérifiée. Le contributeur,lui, peut délivrer un savoir dans de bonnes conditions (il est propriétaire de sa contribution, intègre une communauté, peut se créer une fiche et un espace personnel pour se présenter, peut échanger avec les autres contributeurs...). D'autre part, Larousse ne cache pas sa volonté de sélectionner les contributeurs faisant preuve d'une réelle expertise et de leur proposer de rejoindre l'équipe rédactionnelle de l'encyclopédie. C'est quasiment une nouvelle méthode de recrutement qui séduira à coup sûr les universitaires et autres passionnés.
Enfin quel intérêt pour l'éditeur qui a beaucoup investi dans ce projet sans en avoir fixé le modèle économique ? Il est double. Comme annoncé plus haut, l'éditeur « recrutera » de nouveaux auteurs. D'autre part, Larousse est conscient que le marché de l'encyclopédie papier est en déclin. Internet est donc un nouveau support utile, à plusieurs titres. Via la version en ligne, Larousse pourra analyser la demande des lecteurs et mieux comprendre leurs attentes. En repérant ce que les visiteurs consulteront sur le site, l'éditeur pourra adapter sa future offre. Le site prend donc en quelque sorte une fonction marketing !
Vous l'aurez compris, le projet de Larousse est 100% web 2.0 (interactif, contributif...), à ceci près que les contributeurs sont responsabilisés d'entrée de jeu. Ils peuvent signer leur texte et sont protégés par un droit d'auteur qui donne un caractère « légal » à leur publication. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative visant à fiabiliser l'information issue du Web.
NDLR
Mon avis sur la question ? Il est résumé dans ce courriel que je viens d'adresser à la maison Larousse :
Je viens de consulter votre encyclopédie nouvellement en ligne. Un seul exemple; mon fils est installé dans l'île de Koh Samui, dans le golfe de Thaïlande. Je cherche Koh Samui dans votre encyclopédie : 0 réponse ! Je cherche dans Google et j'obtiens, 10 fois plus vite, 5 630 000 réponses ! Voila pourquoi je n'achète plus d'encyclopédie papier ou numérique depuis plusieurs années.
En revanche je suis aimablement invité par votre site à rédiger un article sur Koh Samui : ben voyons ! Vous voulez un copier coller de Google ?
Si cela peut vous rassurer Wikipedia.fr ne connait pas non plus Koh Samui.
A mon humble avis, vous et Wikipedia aurez du mal à rattraper Google.
C'est bien de prendre des virages mais si c'est trop tard vous allez dans le fossé quand même.