Au 19e siècle, sous prétexte qu'une femme sur quatre souffre d'hystérie, les médecins pratiquent le "massage de la vulve" à l'aide de procédés pseudo-thérapeutiques. Le plus connu d’entre eux —Mortimer Granville, inventeur du vibromasseur— est le héros d'un film au titre révélateur: Oh my god! (Hysteria).
Jusqu’en 1952, date à laquelle l’hystérie est officiellement retirée de la liste des pathologies, les médecins considèrent que les femmes qui souffrent de privation sexuelle sont des “malades”. Pour les “soigner”, suivant des règles quasi inchangées (1) depuis l’apparition du mot hystérie (au 5e siècle avant Jésus-Christ), ils procèdent à des massages vulvaires.
Russel Thatcher Trall, médecin américain, observe en 1873 que ces massages vulvaires représentent pour les praticiens une véritable manne financière: «Plus des trois quarts de l’ensemble de la pratique des médecins portent sur le traitement de maladies particulières aux femmes» dit-il pudiquement.
En clair: sur les quelques 200 millions de dollars de revenu global annuel de la profession aux Etats-Unis, «trois-quart de cette somme —soit 150 millions— proviennent des femmes fragiles». En Angleterre, en France, en Autriche, même chose: les médecins reçoivent chaque jour des dames de bonne famille, des veuves ou des épouses délaissées qui viennent les consulter parce qu’elles s’inquiètent d’avoir de “mauvaises pensées”, des “bouffées de chaleur”, “l’humeur maussade”, des “crises d’anxiété” et la “poitrine oppressée”. Les médecins savent parfaitement quelle est l’origine du mal mais plutôt que de prescrire à ces femmes une bonne masturbation, ils marquent le mot “hystérie” en latin sur la fiche de consultation puis procèdent, avec un professionnalisme teinté d’agacement, au traitement thérapeutique qui s’impose…
La suite ici :
N.D.L.R
De nos jours, grâce au docteur Granville et aux modernes sex toys, l'hystérie est vaincue. Alléluia.
Jusqu’en 1952, date à laquelle l’hystérie est officiellement retirée de la liste des pathologies, les médecins considèrent que les femmes qui souffrent de privation sexuelle sont des “malades”. Pour les “soigner”, suivant des règles quasi inchangées (1) depuis l’apparition du mot hystérie (au 5e siècle avant Jésus-Christ), ils procèdent à des massages vulvaires.
Russel Thatcher Trall, médecin américain, observe en 1873 que ces massages vulvaires représentent pour les praticiens une véritable manne financière: «Plus des trois quarts de l’ensemble de la pratique des médecins portent sur le traitement de maladies particulières aux femmes» dit-il pudiquement.
En clair: sur les quelques 200 millions de dollars de revenu global annuel de la profession aux Etats-Unis, «trois-quart de cette somme —soit 150 millions— proviennent des femmes fragiles». En Angleterre, en France, en Autriche, même chose: les médecins reçoivent chaque jour des dames de bonne famille, des veuves ou des épouses délaissées qui viennent les consulter parce qu’elles s’inquiètent d’avoir de “mauvaises pensées”, des “bouffées de chaleur”, “l’humeur maussade”, des “crises d’anxiété” et la “poitrine oppressée”. Les médecins savent parfaitement quelle est l’origine du mal mais plutôt que de prescrire à ces femmes une bonne masturbation, ils marquent le mot “hystérie” en latin sur la fiche de consultation puis procèdent, avec un professionnalisme teinté d’agacement, au traitement thérapeutique qui s’impose…
La suite ici :
N.D.L.R
De nos jours, grâce au docteur Granville et aux modernes sex toys, l'hystérie est vaincue. Alléluia.
La bande annonce du film "Oh My God"