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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Le mystère des femmes fontaines

J’inaugure aujourd’hui une nouvelle rubrique sur mon site ; la rubrique sexe. Pour la simple raison que le sexe fait partie de la vie, que nous ne sommes plus au moyen âge, et que les sex toys (pour dame seulement toutefois) sont désormais en vente libre à la Redoute et ailleurs. Bien entendu mon site ne va pas devenir pornographique pour autant, il y a ce qu’il faut ailleurs. Je me contenterais d’aborder certains sujets, à mon avis trop méconnus, même en cette période où tout un chacun(e) s’affirme parfaitement libéré (e) et aware !



Le mystère des femmes fontaines
Et je commence, très fort, avec les femmes fontaines. Pourquoi ce sujet ? D’abord parce ce que le connais un peu, ayant eu l’occasion, à plusieurs reprises, d’observer de près ce phénomène. Ensuite parce que j’ai pu constater en discutant avec des amis, pourtant plutôt délurés, que ce sujet était très peu connu. Enfin parce que j'ai fini par trouver, après avoir longtemps cherché, un article clair sur ce sujet. Je vous informe à cet égard que même des médecins chevronnés sont ignares sur le sujet et que la médecine officielle se perd encore en conjectures. C’est parti ! si j’ose dire.

Extrait du site doctissimo.fr

Qu'on se le dise : l'éjaculation n'est plus réservée aux hommes ! Alors que le phénomène a longtemps fait l'objet de vives controverses, il semble aujourd'hui admis que certaines femmes éjaculent au moment de l'orgasme. On leur a même donné un nom : les femmes fontaines.

Réaction souvent déroutante pour elles comme pour leurs partenaires, l'orgasme s'accompagne chez certaines femmes de l'émission d'un liquide. Mais d'où vient cette substance ?

La femme a une prostate !

En 1950, Ernest Gräfenberg décrit une zone anatomique située sur la face antérieure du vagin : c'est le fameux point G. Selon lui, c'est cette zone qui gonfle et produit un liquide lors de l'orgasme. Mais des travaux plus récents permettent de mieux comprendre ce phénomène. Pour le Docteur Zaviacic1 qui étudie cette question depuis de nombreuses années, les femmes auraient une prostate. Ce chercheur a en effet démontré que les tissus des petites glandes qui se trouvent entre le vagin et l'urètre et autour de l'urètre (appellées les glandes de Skène ou glandes para-urétrales) étaient similaires à ceux de la prostate de l'homme. Et qu'ils produisaient comme chez l'homme, une substance fabriquée naturellement par la prostate un antigène prostatique spécifique autrement appelé PSA. Devant tant de similitudes, le Docteur Zaviacic propose de rebaptiser les glandes de Skène : prostate féminine. Cette prostate féminine correspond anatomiquement au point G.

La prostate serait la source de la fontaine

Le problème de l'éjaculat féminin n'est pas pour autant réglé. Où est-il sécrété ? En effet si la femme a une prostate celle-ci pèserait moins de 5 g (chez l'homme la prostate pèse 15 à 25 g). Cette petite prostate ne pourrait donc excréter que quelques gouttes de liquide… Ou bien lors de l'excitation cette glande devrait se gonfler particulièrement… Espérons que les recherches en cours nous éclaireront sur ce sujet !

L'éjaculat est décrit comme inodore, de goût neutre et liquide comme de l'eau. La quantité varie de quelques gouttes à 50 ml. Il ne tache pas le drap. Pendant longtemps aux Etats unis, on a opéré des femmes pour incontinence urinaire pendant l'orgasme, maintenant elles seraient diagnostiquées comme des "femmes fontaines".

Toutes les femmes sont-elles fontaines ?
Sans doute, mais cette dénomination est surtout appliqué lorsqu’une grande quantité de liquide s'échappe lors de l'orgasme. Le docteur Cabello Santa Maria qui a travaillé sur ce phénomène, indique que 75 % des femmes étudiées par son équipe expulsent un liquide lors de l'orgasme. Mais la sécrétion est souvent insuffisante pour être perçue. Ses expérimentations ont permis de mettre en évidence que les sécrétions des glandes de Skène (ou prostate féminine) entrent dans la composition de la lubrification vaginale, un phénomène jusqu'ici méconnu.

Dans une enquête faite auprès d'un grand échantillon de femmes travaillant dans le milieu de la santé, 39,5 % affirmaient ressentir une éjaculation au moment de l'orgasme.

Autrefois, avant la découverte de l'ovulation, on pensait que la femme comme l'homme avait une "semence" qui s'évacuait lors de l'orgasme, semence indispensable à la mise en route d'un bébé. Peut-être que cette croyance s'appuyait sur ce vécu. Le Kamasutra évoque également l'éjaculation féminine. Nous ne faisons que redécouvrir un phénomène déjà connu. Mais nous n'en comprenons pas encore toute sa physiologie. »

Fin de l’extrait. Adresse de l’article complet : Doctissimo

Vous trouverez sur Internet quantité de vidéos démontrant, s’il en était besoin, que l’éjaculation féminine n’est pas un mythe. Et peut parfois s’avérer très impressionnante. Il suffit de taper squirt (de l’anglais : giclée ou gicler) dans Google. Après avoir « déverrouillé » Google bien entendu (Préférences, Sans filtre dans Recherche sécurisée ou No Filter dans Safe Search) N’oubliez pas de ré-verrouiller en partant !

A noter que sur certains sites consacrés au tantrisme il est précisé que n’importe quelle femme peut devenir fontaine, à la seule condition d’entraîner ses muscles idoines (PC) J’y reviendrai dans un prochain article. A noter également qu’il a fallu attendre 1950 et M. Gräfenberg pour découvrir que la femme avait une prostate et un point G !

NB

Un lien vers le site "Les 400 culs" ou le phénomène des femmes fontaines est largement analysé et commenté.

Ici


Mardi 14 Août 2007

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