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Pierre Leclercq, un Belge, a montré dans ses recherches que la frite était bel et bien d’origine parisienne. Les vendeuses de beignets installées sur le Pont-Neuf à Paris furent sans doute les premières à avoir plongé des tranches de pomme de terre dans une friture, probablement aux environs de 1800.
La frite allongée, ou en forme de bâtonnets, apparut à Paris une quarantaine d'années plus tard et c'est sous le Second Empire que les livres de cuisine commencèrent à l'évoquer.
La rencontre historique entre la frite et le peuple belge eut lieu dans les années 1840 grâce à un immigré bavarois qui s'installa à Bruxelles après avoir travaillé dans une rôtisserie à Montmartre. C'est lui qui ouvrit la première baraque à frites du pays.
Quelques dizaines d’années plus tard, les Belges forgèrent leur propre culture de la frite dont les caractéristiques principales sont l’adoption des moules-frites, la généralisation de la double cuisson et l’accompagnement de mayonnaise.
Au-delà de l'anecdote, cette histoire de frites illustre les analyses du sociologue Norbert Elias, sur le rôle important qu'ont joué les pratiques culinaires dans la construction des identités nationales.»
Tout ceci n'exclut pas que la frite Belge puisse être meilleure que la frite Française. Grâce notamment à la double cuisson, invention Belge, généralisée en Belgique, et pas toujours effectuée en France, sans doute parce que cela revient plus cher.
C'est certainement pour cela que les meilleures frites du monde sont à Bruxelles. Le « fritkot » (friterie) Maison Antoine est connue pour faire les meilleures frites du monde, d'après un classement du New York Times.
Moralité : ce n'est pas le tout d'inventer, encore faut-il travailler constamment son invention. Même si cela coûte plus cher.
La frite allongée, ou en forme de bâtonnets, apparut à Paris une quarantaine d'années plus tard et c'est sous le Second Empire que les livres de cuisine commencèrent à l'évoquer.
La rencontre historique entre la frite et le peuple belge eut lieu dans les années 1840 grâce à un immigré bavarois qui s'installa à Bruxelles après avoir travaillé dans une rôtisserie à Montmartre. C'est lui qui ouvrit la première baraque à frites du pays.
Quelques dizaines d’années plus tard, les Belges forgèrent leur propre culture de la frite dont les caractéristiques principales sont l’adoption des moules-frites, la généralisation de la double cuisson et l’accompagnement de mayonnaise.
Au-delà de l'anecdote, cette histoire de frites illustre les analyses du sociologue Norbert Elias, sur le rôle important qu'ont joué les pratiques culinaires dans la construction des identités nationales.»
Tout ceci n'exclut pas que la frite Belge puisse être meilleure que la frite Française. Grâce notamment à la double cuisson, invention Belge, généralisée en Belgique, et pas toujours effectuée en France, sans doute parce que cela revient plus cher.
C'est certainement pour cela que les meilleures frites du monde sont à Bruxelles. Le « fritkot » (friterie) Maison Antoine est connue pour faire les meilleures frites du monde, d'après un classement du New York Times.
Moralité : ce n'est pas le tout d'inventer, encore faut-il travailler constamment son invention. Même si cela coûte plus cher.