
C'est con, mais ça me fait toujours rire 🤣
La sexualité du troisième âge est un sujet tabou. En effet, si la littérature est abondante concernant les femmes et l’amour, les jeunes et l’amour, etc. les personnes âgées et l’amour ne font pas, c’est le moins qu’on puisse dire, la une des magazines.
Plus encore, il semblerait qu’une bonne partie de la population mâle de plus de 50 à 55 ans considère comme normal la mise en sommeil, voire l’arrêt total de leur vie sexuelle. On ne bande plus, c’est normal, on éjacule encore moins, c’est fatal.
Je vais donc vous apporter mon témoignage sur ce sujet pour le moins important dans la vie d’un homme. Pour ce qui est des femmes, elles sont désormais très nombreuses à proposer des sites Internet sur la sexualité, vous avez juste l'embarras du choix. Chez les hommes, surtout au-dessus de 50 ans, on ne se bouscule pas au portillon. C'est parfait pour moi, je n'aime pas la foule.
Pourquoi moi ? Tout d'abord, parce que j’ai 78 ans. Ensuite parce que ce sujet m’intéresse depuis longtemps (il parait que je ne suis pas le seul) et enfin puisqu'en dépit de mon âge avancé, je dispose encore d'une vie sexuelle tout à fait satisfaisante.
Loin de moi l’idée de me vanter. Après 60 ans, dans ce domaine, on ne se vante plus. Soit parce que la question n’est plus d’actualité, soit parce que l’on n’ose pas évoquer ce sujet, soit en ce qui me concerne, parce que dans ce domaine, je n'ai plus rien à prouver. Je n'ai pas dit à découvrir.
Par ailleurs, je suis célibataire, par conviction, depuis plus de 25 ans et j’entends bien le rester.
Mais, venons-en aux faits.
Je me rends régulièrement à Madagascar.
Parce que j'adore ce pays que j'ai eu l'occasion de découvrir lorsque je travaillais à la Réunion (de 1996 à 2007, année de ma retraite) et parce que Mada (comme l'appelle ceux qui l'aiment) c'est quand même l'Afrique. Une Afrique très spéciale, mais l'Afrique tout de même) et qu'en Afrique le sexe n'est pas tabou, bien au contraire.
De plus, à Mada, le sexe n'a pas d'âge. A Mada, je peux très facilement trouver une jeune compagne (de 25 à 35 ans) et faire l'amour avec elle, sans que cela pose un problème. Ni pour elle (évidemment, ce n'est pas gratuit) ni pour la police, du moment qu'elle est majeure et consentante, ni pour la population qui n'y prête aucune attention, si ce n'est éventuellement, un sourire entendu.
Quant au gouvernement, il clame haut et fort qu'il lutte contre le tourisme sexuel, mais de fait, comme en Thaïlande, il laisse faire. En effet, c'est très bon pour le tourisme, ça leur évite de faire des efforts en matière d'emploi, et ça leur permet de se concentrer sur leurs petites affaires.
Officiellement, la prostitution est interdite. De fait, elle est présente à tous les coins de rue, et à toute heure de la journée. Mais, elle est tout à fait particulière.
Tout d'abord, il n'y a pas, sauf très rares exceptions, de proxénètes. Toutes les jeunes femmes sont free-lance et les maisons de passe, en 25 ans, je n'en ai jamais utilisé et je n'en ai jamais vu. Ce qui change tout par rapport à ce que l'on connait de la prostitution en Europe.
Autre caractéristique très importante : les jeunes femmes qui pratiquent le sexe rétribué sont tout à fait capables de participer vraiment, si affinités bien sûr, aux ébats sexuels. Elles n'ont rien contre le fait de prendre leur pied avec un client, si ce client leur en donne l'envie, c'est-à-dire leur permet de lâcher prise, de cesser de ne penser qu'à l'argent, et de prendre du plaisir.
C'est la grande différence avec les Thaïlandaises, que j'ai bien connues également, car j'ai vécu sept ans en Thaïlande, qui pratiquent également cette activité, mais refusent de se laisser aller parce que, comme elles me l’ont dit : si elles jouissent avec un client, elles se considèrent réellement comme des prostituées. Alors que si elles se contentent d'écarter les jambes, elles exercent un travail, beaucoup mieux rétribué que les emplois ordinaires, qui leur permet d'envoyer quasiment tout l'argent gagné à leur famille, au fin fond de l'Isan (la région du Nord-Est la plus pauvre de Thaïlande).
Ces préliminaires étant posés (très important les préliminaires, surtout dans ce domaine) je reviens à mon sujet.
J'étais à Mada en septembre-octobre dernier et j'y ai retrouvé ma « copine » du moment. Une charmante personne, âgée d'un peu plus de trente ans. Je la connais depuis plusieurs séjours et nous nous entendons très bien, au lit et même ailleurs, ce qui est plutôt rare.
Durant la quinzaine de jours que nous avons passé ensemble, nous avons voyagé (Ampéfy et e lac Itasy, merveilleux endroits à 80 km de Tana, Antananarivo, la capitale) et nous avons fait très souvent l'amour. Et, pas pendant quelques minutes, mais durant des heures. Il faut savoir qu'à Mada, on paie pour la nuit et pas pour 10 minutes, comme en Europe.
C'est-à-dire, en ce qui me concerne, durant une à deux heures le soir, et une à deux heures le matin. Ceci n’a rien d’extraordinaire pour une jeune femme qui aime le sexe, mais c’est peut-être moins commun pour un homme de plus de 70 ans.
Dans un de ses sketchs, Jean-Marie Bigard, révèle (ce que toutes les femmes et les hommes savent depuis longtemps) à savoir que pour un homme, le temps moyen avant l’éjaculation est de quelques minutes seulement, après la pénétration.
Personnellement, je peux faire l’amour pendant des heures, en ne démâtant jamais, mais en éjaculant une fois ou deux uniquement. Et, de façon interne, c'est-à-dire dans la vessie, car j’ai été opéré de la prostate (bénigne). En revanche, ma copine fait partie de ces femmes qui peuvent éprouver un orgasme toutes les 10 minutes, et toute la nuit si affinités.
En vérité, c'est le cas de toutes mes copines. Comme j'aime faire l’amour très longtemps, ce qui, au demeurant, est plus facile avec l'âge, une femme qui ne serait pas multiorgasmique trouverait très vite le temps très long avec moi 😏. lI existe toutefois des femmes, très rares, orgasmiques vraiment précoces. Autrement dit, qui jouissent en quelques minutes et ne supportent absolument pas que l'on persiste au-delà de cette limite. À se fâcher très fort, voire à vous frapper si l'on tente d'insister.
Rien à voir avec les simulatrices, beaucoup plus nombreuses, qui font cela d'abord parce qu'elles éprouvent rarement de vrais orgasmes, ensuite pour écourter la séance, voire pour faire plaisir à peu de frais à leur amant, temporaire ou définitif, que, par ailleurs, elles aiment bien. pour résumer, le sexe, ce n'est pas leur tasse de thé. Ce genre de comportement n'existe pas à Madagascar. En tout cas, j'y ai rencontré nombre de jeunes femmes, mais aucune ne m'a fait ce coup-là. Si j'ose dire.
Comme j'aime à le répéter, une femme peut simuler un quart d'heure, mais certainement pas pendant une ou deux heures, et encore moins toute la nuit 😉.
Même à mon âge, je jouis toujours (!) d’une excellente condition physique. Je fais au quotidien cinq à 10 km de marche rapide et une demi-heure de musculation et d'exercices au tapis de sol, le matin. Je bois modérément (une bière ou un verre de vin par jour), et surtout pas quand je sais que je vais faire l'amour, car ce n'est pas bon du tout pour la fonction érectile. Comme pour les femmes : un peu d'alcool, ça va beaucoup, bonjour les dégâts.
Une fois, à Mada, une copine d'un soir qui avait vraiment trop bu m'a vomi dessus pendant une fellation et je vous assure que cela m'a guéri à jamais des femmes qui abusent de l'alcool.
Je vois d’ici les sourcils de mes congénères mâles se froncer et les entend distinctement marmonner dans leur barbe : galéjades ! En anglais, Bullshit.
Pas du tout, du tout. Tout ceci est parfaitement vrai, mais… évidemment il y a un truc, et même trois trucs, que je vais vous dévoiler sur le champ.
Premièrement, j’utilise toujours ce qu’on appelle en anglais cockring, en français, anneau pénien. Il s’agit d’un simple anneau en latex que l’on place à la base de la verge. Comme vous le savez, l’érection, c’est un afflux de sang dans la verge. Si vous compressez la base de la verge avec cet accessoire, vous accélérez et vous augmentez l’afflux de sang. C’est tout bête, mais c’est extrêmement efficace et cela peut éviter souvent de perdre… La face. De plus, ça ne coûte pas cher.
Je précise qu’un anneau pénien qui se respecte (!) doit également enserrer les testicules, partie du corps masculin trop souvent négligée par les femmes. Ce qui est dommage, car c'est en fait la partie la plus sensible de l'organe génital masculin. A propos de l'importance des testicules, Voir mon article ici: Avec les mains
Deuxièmement, j’utilise depuis très longtemps le Viagra. Ou plutôt le Novagra à Madagascar (Kamagra en Thaïlande) qui est en fait un générique du Viagra, et présente l’avantage, non négligeable, de coûter beaucoup moins cher que le Viagra de nos contrées, tellement civilisées.
Une boite de 4 pilules bleues coûte à Mada moins de 10 000 Ariarys, soit 2,5 euros au cours du jour ! Contre 80 à 100 euros la même plaquette, en France. Eh bien entendu, nul besoin d’une ordonnance pour acheter du Novagra à Madagascar. En revanche, il n’est pas conseillé d’en ramener en quantité, car l’importation illégale de médicaments est sévèrement réprimée. Surtout quand il s’agit de médicaments très onéreux chez nous, comme celui-ci.
Contrairement à une opinion généralement répandue, le Viagra n’est pas réservé aux impotents. Je dirais que sans Viagra, je serais un septuagénaire, bien conservé certes, mais « normal » Avec le Viagra, je suis une bête de sexe. Et, quand j’ai la chance de tomber sur une superwoman du sexe, ce qui ne court pas les rues, croyez-moi, ça fait des étincelles.
Ce qui me plaît dans cette situation de « vieux » marathonien de l'amour, ce n'est pas la vanité d'être meilleur que les autres, mais le plaisir intense que j'éprouve à voir jouir une femme souvent, de plus, dans la même nuit. Alors que moi, à mon âge, je n'éprouve très souvent qu'un seul orgasme.
Le secret des bons amants réside là : l'altruisme. Faire passer le plaisir de l'autre avant le sien. Et, s'incliner respectueusement sur les possibilités infiniment supérieures des femmes dans ce domaine.
Je précise que je suis amateur de sexe, mais à temps partiel seulement. Lorsque je suis chez moi, en Andalousie maintenant, je ne regarde jamais les jeunes femmes. D’une part, à mon âge, c'est trop compliqué, et j’ai horreur des complications, d’autre part, dans nos contrées, si un homme de plus de 70 ans regarde une femme de moins de 40 ans, les seules qui m’attirent, elle appelle la police.
Même en Europe, il est toutefois possible d'avoir accès à des jeunes femmes, mais, même si je n'ai rien contre le sexe tarifé, les tarifs pratiqués ne sont pas dans mes moyens. Et, je suis quasiment certain que ces jeunes femmes là n'arrivent pas à la cheville de mes copines malgaches à petit prix (deux pour la nuit entière : 30 euros ! Je rappelle qu'au cours du jour, 30 euros, c'est 152 430 Ariary (ex-francs malgaches). A Mada, c'est un vrai pactole ! Chez nous, ce n'est même pas une fellation, même dûment minutée.
J'ajoute que le Viagra ne contribue pas seulement à provoquer l’érection. Il facilite et améliore également l’éjaculation. Or, chez les hommes d’un âge certain, l’éjaculation est souvent un problème. Et, faire l’amour toute la nuit à une jeune femme sans jamais éjaculer, ce qui m’arrivait fréquemment avant de connaître le Viagra, c’est très mauvais pour la prostate. Cela m'a même valu une opération, bénigne heureusement, il y a quelques années en Thaïlande.
De plus, les effets du Novagra 100 (il y a des dosages inférieurs) peuvent persister jusqu’à 24 heures. Ce qui signifie, par exemple, qu'au petit matin, vous êtes aussi gaillard que la veille au soir. Ce qui ne manque pas d’être plaisant, pour vous et pour votre compagne, si toutefois elle aime l'amour au long cours.
Une précision : j'aime faire l'amour avec une jeune femme, mais je comprendrais parfaitement que certaines jeunes femmes pourraient ne pas apprécier du tout de pratiquer cet exercice avec un homme qui aurait le corps dévasté de beaucoup d'hommes après… 50 ans. Je connais cette réaction puisque c'est celle que j'ai moi-même avec certaines femmes de plus de 50 ans.
C'est la raison pour laquelle je prête une extrême attention à mon apparence physique. Non seulement je fais du sport quotidiennement, mais j'utilise depuis des années diverses crèmes et onguents qui font que l'on me donne 15-20 ans de moins en Europe, et 25 ans de moins à Madagascar (comme nous avec elles, elles peinent à nous donner un âge) Voir photo jointe.
Je puis vous l'assurer, le jour où je ne pourrais plus me regarder dans la glace sans dégoût, ou le jour où je verrai dans les yeux de mes partenaires que je ne leur fais plus envie du tout, je cesserai immédiatement toutes relations sexuelles avec la gent féminine et je me concentrerai sur mon auto-sexualité, c'est-à-dire mon point P (voir dans le moteur de recherche de ce site, en haut à gauche de la page d'accueil) que j'assume parfaitement tout le reste de l'année.
Ma morale dans la vie est très simple : je n'aime pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas que l'on me fasse.
A cet égard, venons-en maintenant au troisième « truc » pour améliorer considérablement la libido des hommes en général, et vieillissants en particulier. Et, ce n’est pas le moindre.
Si vous ne le savez pas, l’homme dispose lui aussi d’un point G, qui est en fait un point P.
Mais la plupart des hommes ne savent pas qu'il existe et encore moins où il se situe. Pourtant, si vous connaissez ce point P, si vous le caressez seulement, vous obtiendrez, à chaque fois, un orgasme beaucoup plus puissant que l'orgasme classique. Suivi en plus d'un orgasme classique (deux orgasmes au lieu d'un, ça vaut le coup de s'y intéresser, non ?) Cerise sur le phallus, que vous soyez seul… ou accompagné. J’ai bien écrit orgasmes, et pas « petites secousses » sous la douche.
Ce sujet, le point P chez l'homme, nécessite un billet complet à lui tout seul (Le grand secret : le poin P masculin )
A 80 ans l'année prochaine, je pratique mon point P, en solo bien sûr, deux à trois fois par semaine. Ce qui me permet, en dehors de Madagascar, d'avoir une vie sexuelle que beaucoup d'hommes de mon âge pourraient m'envier. Comme disait l'autre : « An orgasm a day keeps the doctor away» Et je vais très rarement chez le docteur, à ce jour.
N.B
Mon but en écrivant cet article est d’apprendre, peut-être, deux ou trois choses, aux hommes que l'on appelle maintenant matures. Et probablement aussi à leurs compagnes, qui se font souvent des fausses idées sur ce sujet.
A cet égard, je constate que si on inculque aux hommes désormais depuis leur plus jeune âge la nécessité de satisfaire les femmes, il est assez rare que les dames se préoccupent véritablement de la sexualité de leur partenaire. Et, encore moins, de leur partenaire vieillissant.
« Il ne peut plus, n’en parlons plus » ou « il peut encore, et tout va bien ».
Excusez-moi mesdames, mais nous sommes, nous aussi, des êtres plus complexes qu’il n’y parait. Une érection n’est pas toujours le signe d’un grand amour. Et, l'éjaculation a finalement peu à voir avec un véritable orgasme.
Comme pour vous, mesdames : les relations sexuelles et même les orgasmes que vous pouvez éprouver ne sont jamais de la même qualité ; déjà avec le même homme, alors avec des hommes différents…
Enfin, si votre partenaire ne peut plus rien faire, ou pas grand-chose (ne jamais oublier qu'il n'y a pas d'hommes impotents, il n'y a que de mauvaises langues) cela ne signifie absolument pas que la machine est cassée. Il est d’ailleurs relativement fréquent qu'il advienne qu’une autre femme vous démontre le contraire. Avec un bon mental, et sauf maladie évidemment, un homme peut être sexuellement actif toute sa vie. Cf article récent sur la bandaison qui peut se commander.
C'est ce que je disais dans l'article initial, et 18 ans plus tard, je confirme.
Rendez-vous l'année prochaine, si je suis toujours vivant et en forme, pour le prochain article : l'amour après 80 ans !😏

Pour vous prouver que je ne raconte pas des balivernes, photo prise pour mon 77 ème hiver