"Cette semaine, il y a un article à lire absolument sur Slate, celui de Thomas Messias pour dépasser la sexualité pénétro-centrée. Il y explique comment les couples hétérosexuels devraient repenser leurs pratiques sexuelles en se débarrassant de l'idée que la pénétration est l'alpha et l'oméga d'un rapport. D'après ce que je vois, c'est effectivement un sujet qui monte chez les couples. Il s'agit de sortir de l'équation préliminaire puis pénétration, au profit d'une sexualité où la pénétration devient une pratique, une possibilité parmi d'autres.
L'inadéquation entre les sexualités féminines et le modèle pénétro-centré est évidente quand on parle masturbation. La majorité des femmes, quand elles se masturbent, ne pratiquent pas de pénétration. Elles peuvent le faire, mais c'est loin d'être systématique. Or on est d'accord que la branlette c'est quand même le moment où l'on cherche l'efficacité. Donc pénétration et orgasme ne vont pas inéluctablement de pair.
Ça paraît évident quand on parle masturbation, mais la difficulté réside dans le fait d'être cohérente et d'appliquer ce différentiel également aux rapports avec un homme –à moins d'accepter que la sexualité de couple soit moins satisfaisante que la masturbation, par peur que les hommes ne se sentent inutiles si on leur dit que leur pénis n'est pas indispensable là tout de suite.
Lire la suite de l'article de Titiou Lecoq ici, mais n'oubliez pas de revenir sur mon site pour avoir mon opinion, très particulière sur ce sujet : "
N.D.L.R
Je suis un homme et je trouve cet article très intéressant, pour les femmes ça va de soi.
En ce qui concerne le point de vue des hommes sur les rapports avec les femmes, je répondrais à l'auteure que certains hommes, dont je suis, ont accepté depuis longtemps que la sexualité de couple soit moins satisfaisante que la masturbation, et ont trouvé , eux aussi, le moyen d'avoir beaucoup de plaisir, sans une femme. Autrement dit, on peut aussi être un homme et ne pas être, la plupart du temps, "vagino-centré".
J'ai 73 ans dans un mois, j'ai été marié deux fois et j'ai eu quatre enfants. Je suis hétérosexuel et, depuis ma dernière séparation il y a 20 ans, j'ai fait l'amour avec environ une centaine de femmes. Pas en France, mais en Thaïlande où j'ai habité sept ans, et à Madagascar, que je préfère et de loin, et où je me rends encore une ou deux fois par an.
Je précise que lorsque je fais l'amour je ne cherche pas mon plaisir, mais celui de la femme. Depuis toujours, et plus encore depuis mes 65 ans, pour la simple raison que si les femmes m'excitent toujours, dans un lit (en dehors, j'adore le célibat) elles ne me font plus jouir. Pratiquement, je peux faire l'amour toute la nuit, ce que la plupart des femmes apprécient (sauf les simulatrices ) mais pour l'éjaculation, comme disait Coluche, je traite directement.
C'est à dire, et j'en viens au fond du débat, qu'au lieu de me lamenter sur cette anéjaculation partielle, c'est comme cela que cela s'appelle, je me suis renseigné sur Internet et j'ai découvert que l'homme a aussi un point G, et que ce point que j’appellerais plutôt point P, se trouve...dans son cul ! Et plus précisément dans sa prostate, situé à 8 cm environ de l'anus.
J'ai donc découvert les joies de l'orgasme prostatique, largement facilité par un sex-toy masculin qui s'appelle l'Anéros, dont il existe des quantités de variations, mais qui n'ont jamais dépassé, à mon avis, la qualité et l'efficience de l'Anéros.
Si bien qu'à 72 ans, quand je ne suis pas à Madagascar, c'est à dire la plupart du temps, je m'autorise (j'adore cette formule) un orgasme prostatique chaque jour.
Je précise que l'orgasme prostatique est très puissant, beaucoup plus que l'orgasme traditionnel et qu'il a l'avantage de se produire en deux temps ; un orgasme d'abord anal, suivi d'un orgasme pénien classique. Certains virtuoses de l'orgasme prostatique parviennent, sans Anéros, à un orgasme multiple, en tous points identique à celui que je préfère chez les femmes.
Je n'en suis pas là, mais je m'entraîne quotidiennement et je ne désespère pas d'y arriver un jour.
Comme le dit l'adage : "An orgasm a day keeps the doctor away" ! De fait, je suis, jusqu'à ce jour, en pleine forme et mon plaisir quotidien m'est aussi indispensable que les longues marches sportives, que je pratique tout aussi journellement.
Ce qui ne m'empêche nullement de partir avec joie chaque année pour Madagascar, parce que j'adore ce pays, et parce qu'il est toujours bon "d'aérer" sa sexualité. Je précise également que les femmes, jeunes en ce qui me concerne (25-40 ans) que j'y fréquente n'ont strictement rien à voir avec les prostituées de nos contrées dites "civilisées". Ce ne sont pas des "putes". Ce sont des femmes, généralement free-lance, c'est-à-dire que c'est à elles que je donne l'argent, qui gagnent leur vie de cette façon, pour nourrir leurs parents ou leurs enfants, en raison de la misère de ce pays, mais qui adorent faire l'amour et plus que de raison, si affinités. Ce sont des Africaines, et en Afrique le sexe n'est pas un tabou, mais au contraire tout aussi normal que manger, ou boire. Ce qui est tout à fait ma tasse de thé.
Ce qui permet aux hommes comme moi, d'un âge certain mais en pleine forme, et en ce qui me concerne pas encore repoussant, de profiter à un âge avancé des joies du sexe. Ce qui en Occident est parfaitement tabou, ou hors de prix.
En conclusion, si les femmes ont tout à fait raison de revendiquer une sexualité non pénétro-centrée, il ne me paraît pas inutile qu'elles sachent que cela n'est pas un privilège féminin et que les hommes, eux aussi, n'ont pas besoin de femmes pour éprouver beaucoup de plaisir. Sans avoir besoin d'être homosexuels !
Pour ceux que cela intéresserait, voir les liens suivants sur ce site :
Le grand secret
Le guide de l'orgasme prostatique
Éloge de la masturbation
Eloge de l'autosexualité
L'inadéquation entre les sexualités féminines et le modèle pénétro-centré est évidente quand on parle masturbation. La majorité des femmes, quand elles se masturbent, ne pratiquent pas de pénétration. Elles peuvent le faire, mais c'est loin d'être systématique. Or on est d'accord que la branlette c'est quand même le moment où l'on cherche l'efficacité. Donc pénétration et orgasme ne vont pas inéluctablement de pair.
Ça paraît évident quand on parle masturbation, mais la difficulté réside dans le fait d'être cohérente et d'appliquer ce différentiel également aux rapports avec un homme –à moins d'accepter que la sexualité de couple soit moins satisfaisante que la masturbation, par peur que les hommes ne se sentent inutiles si on leur dit que leur pénis n'est pas indispensable là tout de suite.
Lire la suite de l'article de Titiou Lecoq ici, mais n'oubliez pas de revenir sur mon site pour avoir mon opinion, très particulière sur ce sujet : "
N.D.L.R
Je suis un homme et je trouve cet article très intéressant, pour les femmes ça va de soi.
En ce qui concerne le point de vue des hommes sur les rapports avec les femmes, je répondrais à l'auteure que certains hommes, dont je suis, ont accepté depuis longtemps que la sexualité de couple soit moins satisfaisante que la masturbation, et ont trouvé , eux aussi, le moyen d'avoir beaucoup de plaisir, sans une femme. Autrement dit, on peut aussi être un homme et ne pas être, la plupart du temps, "vagino-centré".
J'ai 73 ans dans un mois, j'ai été marié deux fois et j'ai eu quatre enfants. Je suis hétérosexuel et, depuis ma dernière séparation il y a 20 ans, j'ai fait l'amour avec environ une centaine de femmes. Pas en France, mais en Thaïlande où j'ai habité sept ans, et à Madagascar, que je préfère et de loin, et où je me rends encore une ou deux fois par an.
Je précise que lorsque je fais l'amour je ne cherche pas mon plaisir, mais celui de la femme. Depuis toujours, et plus encore depuis mes 65 ans, pour la simple raison que si les femmes m'excitent toujours, dans un lit (en dehors, j'adore le célibat) elles ne me font plus jouir. Pratiquement, je peux faire l'amour toute la nuit, ce que la plupart des femmes apprécient (sauf les simulatrices ) mais pour l'éjaculation, comme disait Coluche, je traite directement.
C'est à dire, et j'en viens au fond du débat, qu'au lieu de me lamenter sur cette anéjaculation partielle, c'est comme cela que cela s'appelle, je me suis renseigné sur Internet et j'ai découvert que l'homme a aussi un point G, et que ce point que j’appellerais plutôt point P, se trouve...dans son cul ! Et plus précisément dans sa prostate, situé à 8 cm environ de l'anus.
J'ai donc découvert les joies de l'orgasme prostatique, largement facilité par un sex-toy masculin qui s'appelle l'Anéros, dont il existe des quantités de variations, mais qui n'ont jamais dépassé, à mon avis, la qualité et l'efficience de l'Anéros.
Si bien qu'à 72 ans, quand je ne suis pas à Madagascar, c'est à dire la plupart du temps, je m'autorise (j'adore cette formule) un orgasme prostatique chaque jour.
Je précise que l'orgasme prostatique est très puissant, beaucoup plus que l'orgasme traditionnel et qu'il a l'avantage de se produire en deux temps ; un orgasme d'abord anal, suivi d'un orgasme pénien classique. Certains virtuoses de l'orgasme prostatique parviennent, sans Anéros, à un orgasme multiple, en tous points identique à celui que je préfère chez les femmes.
Je n'en suis pas là, mais je m'entraîne quotidiennement et je ne désespère pas d'y arriver un jour.
Comme le dit l'adage : "An orgasm a day keeps the doctor away" ! De fait, je suis, jusqu'à ce jour, en pleine forme et mon plaisir quotidien m'est aussi indispensable que les longues marches sportives, que je pratique tout aussi journellement.
Ce qui ne m'empêche nullement de partir avec joie chaque année pour Madagascar, parce que j'adore ce pays, et parce qu'il est toujours bon "d'aérer" sa sexualité. Je précise également que les femmes, jeunes en ce qui me concerne (25-40 ans) que j'y fréquente n'ont strictement rien à voir avec les prostituées de nos contrées dites "civilisées". Ce ne sont pas des "putes". Ce sont des femmes, généralement free-lance, c'est-à-dire que c'est à elles que je donne l'argent, qui gagnent leur vie de cette façon, pour nourrir leurs parents ou leurs enfants, en raison de la misère de ce pays, mais qui adorent faire l'amour et plus que de raison, si affinités. Ce sont des Africaines, et en Afrique le sexe n'est pas un tabou, mais au contraire tout aussi normal que manger, ou boire. Ce qui est tout à fait ma tasse de thé.
Ce qui permet aux hommes comme moi, d'un âge certain mais en pleine forme, et en ce qui me concerne pas encore repoussant, de profiter à un âge avancé des joies du sexe. Ce qui en Occident est parfaitement tabou, ou hors de prix.
En conclusion, si les femmes ont tout à fait raison de revendiquer une sexualité non pénétro-centrée, il ne me paraît pas inutile qu'elles sachent que cela n'est pas un privilège féminin et que les hommes, eux aussi, n'ont pas besoin de femmes pour éprouver beaucoup de plaisir. Sans avoir besoin d'être homosexuels !
Pour ceux que cela intéresserait, voir les liens suivants sur ce site :
Le grand secret
Le guide de l'orgasme prostatique
Éloge de la masturbation
Eloge de l'autosexualité