N.D.L.R
Que l'intelligence artificielle soit vraiment intelligente est encore sujet à controverses. En revanche, qu'il existe derrière ladite « intelligence artificielle », et l'informatique en général, et depuis très longtemps, des petites mains, indispensables, et néanmoins très mal payées, ne fait aucun doute.
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et le résumé par Claude 3, version Opus, ci-dessous.
L'article de FranceInfo «Ils profitent de notre pauvreté» met en lumière les coulisses sombres du développement des intelligences artificielles génératives, telles que ChatGPT ou Midjourney, en se concentrant sur le rôle crucial, mais généralement précaire, des "annotateurs" de données.
Ces travailleurs, essentiels à la création et à l'entraînement des algorithmes d'IA, sont pour la plupart recrutés dans des pays à faibles revenus et travaillent dans des conditions difficiles pour des salaires dérisoires.
L'article révèle les défis éthiques et sociaux posés par cette pratique, notamment :
- l'exposition à des contenus traumatisants,
- la précarité de l'emploi, et
- la dépendance économique de ces travailleurs vis-à-vis de tâches habituellement répétitives et mal rémunérées.
Il souligne également le contraste entre les bénéfices colossaux générés par les entreprises de technologie et la situation des annotateurs, suggérant une forme de néocolonialisme numérique.
Enfin, le document appelle à une plus grande transparence et responsabilité de la part des entreprises d'IA, ainsi qu'à une meilleure reconnaissance et rémunération des travailleurs du clic, pour tendre vers une IA plus éthique et équitable.