;
WEB SIDE STORIES

«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Avec les mains...

Un article paru sur ce site en 2011, vu 13 948 fois à ce jour, que j'ai encore une fois sensiblement (!) amélioré. En fait, cet article est quasiment un résumé à lui tout seul des nombreux autres articles de ma rubrique sexualité. Ce qui permettra à celles et ceux qui ne me connaissent pas d'avoir tout de suite une idée assez précise de ce qu'elles ou eux pourront trouver dans cette partie de mon site.



Avec les mains...
Je regardais l'autre soir l’émission de Ruquier «On n’est pas couché» avec, entre autres, Brigitte Lahaie, ex-grande prêtresse du sexe en France, qui a dit à un moment : «Les femmes ont tendance à négliger les testicules pendant les rapports amoureux»

J’ai tout de suite été interpellé quelque part. Si j'ose dire.

Je saisis donc l’occasion pour souligner que non seulement les femmes négligent les testicules, mais qu’elles font preuve trop souvent d’une passivité désolante. Alors que par ailleurs elles ne sont pas les dernières à dénoncer les faibles efforts de leurs compagnons.

Comme j’ai déjà eu souvent l’occasion de l’écrire sur ce blog les femmes, même en 2020, ont trop tendance à considérer qu’elles font « l’abandon » de leur corps (et encore, rarement en totalité) et que cela devrait largement suffire au mâle qui les occupe temporairement, ou à plus longue échéance. Au demeurant, le mâle en question « érecte » et éjacule, alors où est le problème ?

Le problème, chère Madame, est le même que celui que vous connaissez vous-même fort bien.

À savoir que certains mâles vous font indéniablement beaucoup plus d’effet que d’autres. En d’autres termes, sur votre échelle personnelle de satisfaction sexuelle, un coït peut-être noté de 0 à 10, sur une échelle de 10. Y compris avec le même partenaire, mais à des occasions différentes.

Sachez donc que pour les hommes, surprise, c’est la même chose. C’est-à-dire que, toutes érections et éjaculations égales par ailleurs, certaines femmes nous font beaucoup plus d’effet que d’autres.

Pourtant, vous auriez tendance à penser que si votre partenaire dresse correctement le chapiteau et se répand, c’est qu’il est pleinement satisfait.

Erreur grave, qui explique pourquoi certaines femmes ont dans un lit beaucoup plus de succès que d’autres. Cette erreur est souvent la conséquence de la conviction profonde ancrée chez la plupart des femmes, que l’homme, au lit, n’est qu’une bête primaire, qui ne sait que bander et jouir, avant de se tourner sur le côté pour dormir. Certes, beaucoup hommes sont comme cela, mais pas tous, et en particulier, pas ceux qui seraient susceptibles de vous plaire le plus.

Qu’est ce qui fait la différence ? N’étant pas une femme je ne saurais le dire. En revanche, concernant les hommes, je suis peut-être mieux placé pour aborder ce sujet.

Mettons tout de suite de côté la question de l’amour, souvent primordiale aux yeux des femmes. Un homme amoureux, en effet, aura tendance à jouir très vite, ce qui n’est pas bon du tout pour vous. Parce que la femme, généralement, a besoin de pas mal de temps et d’attentions avant d'éprouver un orgasme. Face à une éjaculation rapide elle se retrouve donc, généralement, frustrée. En tous cas, celles qui ne détestent pas le sexe à deux.

Quelle est la différence entre un mari et un amant : 30 minutes ! Et pas 30 centimètres, comme le croient la plupart des hommes. Bien entendu, si vous avez la chance de tomber sur un 30 minutes, 30 centimètres, ajoutés à l’art de conjuguer tout cela au féminin pluriel, c’est le Graal. Mais comme les princes charmants, c’est plutôt rare.

Ce n'est également pas bon pour l’homme. Il a éjaculé certes, mais tellement rapidement que sur l’échelle masculine de la satisfaction sexuelle ce coït pourra être classé de 1 à 4. Bien sûr, s’il est amoureux il aura tendance à lui attribuer une note plus élevée, mais d’une part ça va immanquablement lui passer avec le temps, et d’autre part, jouir tout seul et très vite, c’est également très frustrant pour l’homme. Et ça ne fait guère de différence, au final, avec la masturbation solitaire.

Petite observation au passage. Être amoureux, pour un homme, n’est pas un avantage à mon sens pour bien faire l’amour. Pour une femme au contraire, c’est un gros avantage, car elle aura tendance à se libérer et à se laisser aller beaucoup plus facilement. J’ai toujours pensé qu’en matière sexuelle si la femme doit se laisser aller, son partenaire doit en revanche tout mettre en œuvre pour se contrôler le plus longtemps possible.

Il pourra même découvrir ce faisant que sa partenaire est capable de jouir plusieurs fois, sans avoir besoin, comme lui, de faire une pause entre chaque orgasme. Et oui, l'orgasme multiple n'est pas un exploit pour une femme.

Ce qui, il faut le déplorer, enchante certains hommes mais fait peur à beaucoup d'autres. et les incitent même dans certaines contrées à exciser, voire à infibuler les femmes.

Comme disait Cioran : Un bon amant c’est quelqu’un qui sait allier une tendresse d’anémone avec un tempérament de vampire. C’est pour cela d’ailleurs que les femmes, et les hommes sont un peu (beaucoup) désemparés, de nos jours, par rapport au sexe. Jadis, il fallait être viril, velu et passablement macho pour plaire aux femmes.

Aujourd’hui, il faut être exactement le contraire : cacher sa virilité (sauf les poils, mais c'est récent et cela demande beaucoup de soin)) et éviter absolument toute approche un tant soit peu machiste de la femme.

Le problème c'est que si vous maintenez cette attitude au lit, vous allez droit au fiasco. En effet, si la femme moderne aime la tendresse et abomine les machos, elle continue quand même, dans l’intimité de l’alcôve et à l’abri des regards des féministes de tous poils, à aimer être possédée par un (vrai) mâle. Ce qui ne veut pas dire doté d’un appendice gigantesque, messieurs les machos. Cela veut dire capable de lui faire l’amour pendant des heures, en alternant constamment et savamment la tendresse et ce que j’appellerais une bestialité de bon aloi 😏

Ce qui se traduit en pratique par une pénétration délicate et une longue période de lents va-et-vient, accompagnés de tendres baisers dans le cou et de douces paroles à l’oreille, pour finir, à point nommé, par une chevauchée fantastique, complètement débridée, avec coups de reins dévastateurs, tirages de cheveux, claques sur les fesses, et éjaculation finale sur les seins, voire faciale, si on connaît bien la dame… et si elle vous a suivi jusque-là. Mais je m'emporte…

Tout cela n’est pas évident du tout pour le monsieur. Cela demande une excellente condition physique, un contrôle parfait de ses émotions et donc de son éjaculation (qui ne s’acquiert qu’après de longues années de pratique, avec de préférence de nombreuses partenaires) et une sensualité peu commune, capable de ressentir instantanément à quel moment il faut être tendre et délicat et à quel moment il faut lâcher les chevaux. Sans jamais se tromper… Dur, dur.

Pour en revenir aux femmes maintenant, j’ai très souvent constaté une certaine passivité de leur part pendant les rapports sexuels. Je précise qu’étant célibataire, et bien décidé à le rester, depuis 25 ans, j’ai eu l’occasion, et je continue à bientôt 74 ans, de connaître bibliquement beaucoup de femmes. Beaucoup, c’est plusieurs centaines. Je n’ai pas de mérite, je ne fréquente, pour le sexe, que des « professionnelles ». Mais dans des endroits «exotiques» : la Thaïlande, où j’ai habité sept ans, mais surtout Madagascar que je fréquente régulièrement depuis 1996. 

Le commerce sexuel n'y a rien à voir avec la prostitution que l’on connaît, en Occident en général, et en Europe en particulier. Pour deux raisons essentielles ; les jeunes femmes sont généralement « free lance » (il n’y a pas de proxénètes, comme on l'entend chez nous. Et, surtout, contrairement à ce qui se passe chez nous, les dites jeunes femmes n'ont aucun problème, mais vraiment aucun, pour, si affinités bien sûr, prendre du plaisir en même temps qu'elles gagnent de l'argent. Ce qui n'a aucune chance d'arriver dans les contrées dites civilisées.

Si la sexualité a largement évolué depuis 1968 j’ai rarement connu des femmes qui seulement pensent à se servir de leurs mains pendant nos ébats.

Que peut faire une femme avec ses mains pendant l’amour ? Oh, bien des choses en somme. Elle peut enlacer, caresser le dos, la poitrine ou les fesses du monsieur (il aime ça, lui aussi). En évitant toutefois de le lacérer avec les ongles, les hommes sont rarement masochistes, surtout ceux que les dames apprécient.

Elle peut également caresser les testicules du monsieur. Testicules qui sont une zone extrêmement érogène chez la plupart des hommes. Une très légère caresse sur cette partie très sensible, pendant qu’il est déjà en vous, aura un effet immédiat sur la qualité de son érection. Ce que, dans votre position, vous ne manquerez pas de mesurer, voire d’apprécier.

Ce genre d’attentions s’avère non seulement très agréable pour votre compagnon, mais permet aussi de réveiller instantanément une virilité éventuellement défaillante.

Cette gâterie, comme on disait avant le règne des féministes, est extrêmement agréable dans toutes les positions, mais surtout dans la position dite de la levrette, à l’occasion de laquelle les testicules, éléments essentiels de ce que Madame Lahaie appelle opportunément le service trois pièces, sont particulièrement… exposées.

Une variante très efficace, vous pouvez m’en croire, mais plus «sportive», est d’utiliser les deux mains dont le créateur, dans sa bonté infinie, vous a dotées. Une main caressant les testicules et l’autre serrant la base du pénis de votre partenaire. Ce qui a aussi pour effet immanquable et collatéral de réveiller l’énergie d’icelui. Si vous serrez, fermement, la base du membre viril, vous observerez immédiatement qu’il ne manque pas de grossir, et même de se raidir. C’est ainsi que d’une part vous pourrez constater, de visu et « de tactu » ce que turgescent veut dire, et que, d’autre part, cette découverte physiologique ne manquera pas de s’avérer d’une grande utilité pour la suite de vos ébats.

Pour lui, et même pour vous. Car en vérité je vous le dis, y a peu de pénis flaccides… lorsqu’ils sont bien pris en mains (Thessaloniens 05:11)

L’antique position du missionnaire, par exemple, retrouvera certainement avec cette variante une nouvelle jeunesse. La levrette aussi, comme je le disais plus haut, mais avec une seule main dans ce cas, sinon vous vous écroulerez.

J’ai fréquenté en son temps de façon assidue, bien qu’hebdomadaire, une charmante jeune femme (majeure et vaccinée) que je venais d’initier à ces jeux de mains, que d’aucuns ne manqueront pas de qualifier de jeux de vilains, mais qui, à mon sens, gagneraient beaucoup à être plus connus. Elle y a même ajouté une variante, à savoir que non seulement elle serre la base de mon pénis, en partie inséré à l’intérieur de son vagin, mais qu’en plus, carrément elle le masturbe, tout en me caressant les testicules avec son autre main. J’ai vraiment l’impression de faire l’amour à plusieurs femmes en même temps, ce qui n’est pas, bien au contraire, pour me déplaire. Zy va ? Non, Shiva !

Pour rester sur les caresses testiculaires et les pressions à la base du pénis, ne pas les oublier également, à l’occasion de la fellation, dont on dit qu’elle est très en vogue de nos jours. Ce serait vraiment dommage, car beaucoup d’hommes, dont je suis, sont plus sensibles encore des testicules que de la verge.

À titre d'information, mesdames, la partie la moins sensible, c'est-à-dire la moins innervée du pénis c'est… le gland. La partie la plus sensible étant… les testicules.

J’insiste encore sur le fait que c’est non seulement très agréable pour l’homme mais aussi très efficace quant à la qualité de son érection. Ce qui constitue tout de même la condition «sine qua non» d’un rapport sexuel réussi.

J'entends d’ici les objections possibles : «- J’ai fait cela à mon chéri hier soir ; il s’est répandu en trois minutes. Que faire ?»

De deux choses l’une, si j’ose dire, soit vous aimez faire l’amour, soit vous appréciez modérément cet exercice.

Si vous n’aimez pas trop le sexe ce sera un excellent moyen d’écourter les ébats et de revenir à votre bouquin. Monsieur sera ravi, et vous serez tranquille, avec de surcroit la satisfaction du devoir conjugal accompli. À peu de frais.

Si vous aimez faire l’amour en revanche, il va vraiment falloir apprendre à votre compagnon à combattre son éjaculation précoce.

Pour cela, je ne connais qu’une méthode : remettre plusieurs fois sur le métier l’ouvrage. La deuxième fois il devrait normalement tenir plus longtemps. La troisième fois en principe, devrait être la bonne. Attention toutefois : au-delà de cinq fois, s’il n’y pas de progrès, et si vous n’avez pas déjà renoncé (c’est particulièrement frustrant) il vous faudra l’inciter à consulter, car vous risqueriez de le tuer.

Si, en revanche, votre compagnon est éjaculateur précoce et a, en plus, tendance à s’endormir après son unique et piètre prestation (c’est assez courant) prenez un amant , ou achetez-vous un sex-toy. Ça ne coûte pas cher du point de vue du rapport qualité/prix, ça passe partout (!) et en ce qui concerne les femmes (qui ont beaucoup d’avantages sur nous dans ce domaine, il faut le reconnaître) ça ne les fatigue pas. Last but not least, de nos jours, c’est du dernier chic.

Si c’est la première fois que vous pratiquez avec cette personne, ces jeux de mains vous permettront de tester efficacement les capacités du monsieur, et ensuite, si vous le souhaitez, de vous l’attacher durablement.

Mais, bien entendu, c’est vous qui voyez…




Dimanche 12 Juillet 2020

Lu 1778 fois

Nouveau commentaire :
Twitter

Mode d'emploi de ce site | Edito | Humour | Santé | Intelligence Artificielle | Covid-19 | Informatique | Sexualité | Politique | Coup de gueule | Coup de coeur | Voyages | Divers | Télécoms | Ordiphones | Musique | Archives | Bons plans | Belles annonces | Environnement | Partenaires