M. Buffett, qui pense aussi quand il ne compte pas, s’interroge donc sur le fait de savoir si les ouragans sont la conséquence du réchauffement climatique et s’il faut, dans ce cas, prévoir la répétition prochaine de catastrophes de plus grande ampleur.
La dessus notre milliardaire, mais néanmoins cultivé, Mister Buffett se réfère à Pascal, notre philosophe, et à son célèbre pari sur…l’existence de Dieu. Lequel peut être résumé (grossièrement) ainsi : Je ne sais si Dieu existe, mais comme cela vaudrait mieux pour moi, je fais le pari qu’il existe.
Ce que le sieur Buffet a traduit derechef de la façon suivante : je ne sais si les catastrophes climatiques vont se produire de nouveau, mais en attendant, j’augmente copieusement les tarifs de mes compagnies d’assurances.
Le pari de Pascal pour justifier une augmentation conséquente des tarifs d’assurance, il fallait le faire. Il l’a fait !
N.D.LR Les pertes liées aux ouragans n’ont toutefois pas empêché la société Berkshire Hattaway d’enregistrer en 2005 une progression de 16,7 % de son bénéfice net, qui s’établit à la modique somme… 8.5 milliards de dollars !
Le moins qu’on puise dire est que le sieur Buffett ne manque pas de coffre !