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«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]



Excitée ? Moi, jamais !

Pourquoi les femmes à qui on montre des images de sexe affirment-elles que cela ne les excite pas alors que des appareils de mesure installés sur leur corps enregistrent un afflux sanguin brutal, accompagné d’un taux de sécrétion vaginale intense ? Leur culotte est trempée mais les femmes nient. Inconscience ? Mensonge ? Déni ?



Excitée ? Moi, jamais !
Un article du blog les 400 culs, d'Agnès Viard


On dit que les hommes sont des animaux et qu’ils aiment le sexe bestial. Les femmes, elles, seraient chaudes uniquement pour leur bien-aimé et les «gros câlins»… Vrai ? Faux ? Dans les années 2000, une psychologue américaine se met en tête d’enquêter. Elle s’appelle Meredith Chivers. Son père –colonel dans l’armée de l’air canadien– construit des cockpits pour les avions à réaction. Il transmet à sa fille l’amour des études empiriques. Petite, Meredith fabrique d’abord des labyrinthes pour ses hamsters puis un réfrigérateur miniature complet pour sa maison de poupée. Grande, elle étudie les neurosciences, la biophysique, la biochimie puis s’inscrit à un cours de sexualité durant lequel, un jour, l’enseignant projette des images en gros plan d’une vulve. Cris de dégoût dans l’amphithéâtre… essentiellement émis par les filles.

Dans un livre consacré à cette étonnante chercheuse –Que veulent les femmes*– Daniel Bergner souligne que «les gros plans d’un pénis ne soulèveront pas la moindre vague de protestation chez les étudiants des deux sexes.» Meredith Chivers trouve cela injuste. Aussi injuste finalement que le stigmate qui frappe toutes les filles dites «libérées», assimilées à des femmes publiques, des traînées. Pourquoi seraient-elles des putes ? «Parce que leurs fantasmes sont des fantasmes d’hommes», affirment certaines pseudo-féministes. Il y aurait donc des fantasmes différents selon les sexes ? Meredith Chivers se dit qu’il y a là un mystère à résoudre. Alors, elle fabrique un engin baptisé pléthysmographe, «un petit appareil muni d’une ampoule et d’un capteur de lumière miniatures que l’on insère dans le vagin.»

Lire la suite ici :

N.D.L.R

Les femmes sont de grandes cachottières, nous le savions déjà. Mais nous ne savions pas à quel point, en matière de sexe. Mme Chivers nous le démontre de façon imparable. Curieux comme cette enquête, intéressante s'il en fut, n'a pas eu l'honneur des médias. Merci à Agnès pour cette découverte.

La question n'est donc plus : en matière de sexe les femmes mentent'elles ? La question est : pourquoi !

Cette enquête est à rapprocher d'une vidéo sur ce site, qui démontrait de façon également imparable que les femmes matent aussi, au moins autant que les hommes ( voir ici : )

Mon opinion sur la question qui m'a toujours intéressée mais dont je ne suis pas spécialiste est celle-ci. Alors que la représentation de sexualité est, chez l'homme, le plus souvent en accord avec ses comportements sexuels, ce que les femmes lui reprochent souvent, ce n'est pas du tout le cas avec les femmes.

Pour une raison physiologique déjà : quand un homme est excité, cela se voit, chez les femmes cela ne se voit pas de l'extérieur. Le fait que la femme puisse cacher facilement son excitation ne doit pas être pou rien dans l'explication de ce hiatus entre ce que les femmes pensent et ce qu'elles ressentent vraiment.

De la même façon la simulation de l'orgasme ou du simple plaisir est une spécialité bien féminine. Là aussi une femme peut cacher un orgasme, un homme plus difficilement. Encore que, j'ai eu l'occasion d'en parler sur ce site, il y a aussi des hommes, dont je suis, à qui il arrive aussi de simuler (voir ici: )

Tout ceci corrobore mais n'explique pas, je vous l'accorde. Je pense tout simplement que les femmes ont un problème pour affirmer leur sexualité. Ce n'est pas un scoop. La femme qui dit non, mais qui pense oui, voire le contraire, c'est vieux comme le monde. L'homme est plus franc du collier : quand il veut du plaisir, ça se comprend tout de suite. Quand il a du plaisir, ça s'entend. Ce qui ne veut pas dire que l'homme n'est qu'un bite sur pattes, comme beaucoup de femmes se l'imaginent. De fait, sa sexualité, comme je m'attache à le démontrer depuis des années sur ce site et dans cette rubrique, est au moins aussi complexe que celle des femmes.

Il me semble que si certains hommes auraient intérêt à refréner leurs instincts sexuels, les femmes à l'inverse devraient tenter plus souvent de mettre leurs pensées au niveau de leur sexualité. Et surtout pas le contraire !

Jeudi 22 Janvier 2015

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