C'est en tout cas ce que prétend l’UFC-Que Choisir: dans un communiqué rageur dont elle est désormais coutumière, l'association dénonce «la pression intolérable [de ces] opérateurs sur l’Autorité de régulation des télécoms» (ART).
Rappelons qu’au printemps dernier, l’ART a rendu un diagnostic sur le «marché de gros de la terminaison d’appel vocal sur les réseaux des opérateurs mobiles pour les années 2004-2007». Il s’agit des coûts facturés entre opérateurs essentiellement pour les appels passés d'un combiné fixe vers un cellulaire, et, dans une plus faible mesure, pour ceux d'un réseau mobile vers celui d'un concurrent.
Le régulateur a estimé que ces tarifs étaient trop élevés et a préconisé de les ramener à leur prix coûtant, ce qui représenterait une baisse d’environ 50% d’ici à 2007. Cet objectif serait très loin de convenir aux opérateurs mobiles. L’UFC-Que Choisir affirme qu’ils «menacent, entre autres, de freiner le développement du réseau de troisième génération (3G), si l’ART annonce, comme elle l’avait prévu, une baisse significative du prix de l’interconnexion des appels "fixe vers mobile"».
L'ART décidée à maintenir son objectif
«L’enjeu financier pour les consommateurs est considérable», souligne l’association. «Sur chaque minute de communication, un opérateur mobile récupère 15 centimes d’euros au titre de l’interconnexion, soit 1,5 milliard par an (pour SFR, Bouygues et Orange réunis, Ndlr), alors que chaque minute d’interconnexion ne lui coûte que 6 centimes». Si bien qu’ils engrangeraient au total une manne de 900 millions d’euros par an.
Et de rappeler que selon la réglementation européenne (directives relatives aux télécoms de 1998 et 2002), les opérateurs n’ont normalement pas le droit de faire du bénéfice sur l’interconnexion. L’UFC menace donc de «saisir la Commission européenne, si l’ART n’impose pas un prix d’interconnexion proche de 6 centimes dès 2005».
L’ART a répondu à ce coup de pied dans la fourmilière: «Les discussions actuelles avec les acteurs du secteur ne remettent pas en cause l’objectif de baisse de l’ordre de 50% sur trois ans», explique l’un de ses représentants au quotidien Les Échos. Toutefois, sa décision n’est pas encore formellement prise, car le régulateur attend un avis du Conseil de la concurrence, qui interroge toujours les acteurs concernés.
Orange, SFR et Bouygues Telecom, contactés par ZDNet, n'ont pas retourné nos apppels
Rappelons qu’au printemps dernier, l’ART a rendu un diagnostic sur le «marché de gros de la terminaison d’appel vocal sur les réseaux des opérateurs mobiles pour les années 2004-2007». Il s’agit des coûts facturés entre opérateurs essentiellement pour les appels passés d'un combiné fixe vers un cellulaire, et, dans une plus faible mesure, pour ceux d'un réseau mobile vers celui d'un concurrent.
Le régulateur a estimé que ces tarifs étaient trop élevés et a préconisé de les ramener à leur prix coûtant, ce qui représenterait une baisse d’environ 50% d’ici à 2007. Cet objectif serait très loin de convenir aux opérateurs mobiles. L’UFC-Que Choisir affirme qu’ils «menacent, entre autres, de freiner le développement du réseau de troisième génération (3G), si l’ART annonce, comme elle l’avait prévu, une baisse significative du prix de l’interconnexion des appels "fixe vers mobile"».
L'ART décidée à maintenir son objectif
«L’enjeu financier pour les consommateurs est considérable», souligne l’association. «Sur chaque minute de communication, un opérateur mobile récupère 15 centimes d’euros au titre de l’interconnexion, soit 1,5 milliard par an (pour SFR, Bouygues et Orange réunis, Ndlr), alors que chaque minute d’interconnexion ne lui coûte que 6 centimes». Si bien qu’ils engrangeraient au total une manne de 900 millions d’euros par an.
Et de rappeler que selon la réglementation européenne (directives relatives aux télécoms de 1998 et 2002), les opérateurs n’ont normalement pas le droit de faire du bénéfice sur l’interconnexion. L’UFC menace donc de «saisir la Commission européenne, si l’ART n’impose pas un prix d’interconnexion proche de 6 centimes dès 2005».
L’ART a répondu à ce coup de pied dans la fourmilière: «Les discussions actuelles avec les acteurs du secteur ne remettent pas en cause l’objectif de baisse de l’ordre de 50% sur trois ans», explique l’un de ses représentants au quotidien Les Échos. Toutefois, sa décision n’est pas encore formellement prise, car le régulateur attend un avis du Conseil de la concurrence, qui interroge toujours les acteurs concernés.
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