L’opérateur devra préciser si le branchement chez l’abonné se termine avec une autre technologie que la fibre optique –câble ou cuivre–, « dans des conditions d’audibilité et de lisibilité au moins égales, notamment en termes de volume sonore, de taille de caractère et de couleur » dans tout message publicitaire ou document commercial, en ajoutant « sauf raccordement au domicile ».
A partir du 1er juin, les opérateurs devront différencier les deux technologies
Les FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) multiplient les formules dédiées à la fibre depuis l’acquisition de SFR par Numericable. L’ouverture du marché a été bénéfique, mais cela a favorisé un afflux d’offres parfois difficiles à comprendre. Il est important de noter que certains forfaits proposent de la fibre, mais en réalité la technologie employée est celle du câble. Par conséquent, vous ne bénéficierez pas réellement de la formule voulue. C’est pour cette raison que l’Arcep a demandé à tous les opérateurs de clarifier la situation dès le 1er juin prochain.
Ne plus induire en erreur les consommateurs
Cette décision n’est pas aléatoire, elle a fait l’objet d’un arrêté. Ce dernier a été partagé, car certains opérateurs dont Orange ont fait part de leur mécontentement. L’entreprise au carré orange estime que le FAI acquit par Numericable a tendance à employer les mauvais termes, ce qui pourrait induire en erreur certains consommateurs. Orange estime que SFR révèle aux clients qu’ils s’abonnent à une offre fibre optique, mais en réalité, elle ne va pas jusqu’au foyer. Nous ne pouvons donc pas employer ce mot puisqu’il s’agit du câble. L’Arcep veut apporter des notions supplémentaires pour apprendre à différencier la vraie et la fausse fibre. Le concept est assez simple à comprendre, car la fibre qui va jusqu’à l’immeuble à savoir le câble est répertoriée en FTTB.
Orange a décidé de faire pression sur le gouvernement
A contrario, la fibre qui est disponible jusqu’à l’abonné représente la véritable fibre estampillée FTTH. Pour mettre de l’ordre, Orange a décidé de faire pression sur le gouvernement, car il est important de rappeler que l’État est son premier actionnaire. Ce dernier a décidé de céder en partageant un arrêté. Ce dernier est très clair, il mentionne la mise en place d’un terme précis pour différencier les formules entre elles. Certains experts du milieu ont déjà donné un nom à cette publication : arrêté SFR. En effet, le carré rouge est le spécialiste du genre puisque les offres ne sont pas très claires. Un porte-parole a spécifié à ZDNET que le problème était français, il n’est référencé dans aucun autre pays. L’opérateur se demande comment il va pouvoir communiquer sur ces notions.
Emmanuel Macron est à l’origine du décret
« Ce qui est visé, c’est de bien préciser quand on parle de fibre ou fibre optique. Il s’agit de bien différencier des cas dans lesquels le service est fourni par un réseau de fibre optique de bout en bout, et des cas où le service est fourni par un réseau qui présente de la fibre et une terminaison qui est en autre chose », câble ou cuivre, a-t-on résumé dans l’entourage du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui est à l’origine du décret.
« A la fin, on finit effectivement par fournir un service de très haut débit au consommateur, mais s’agissant de l’usage du terme fibre optique, il nous paraissait utile –et c’était aussi une demande relayée par les associations de consommateurs– de clarifier la technologie utilisée », a-t-on ajouté.
« L’objectif, c’est de clarifier de plus possible l’information qui est apportée au consommateur sur la nature des offres des fournisseurs d’accès à internet », a-t-on insisté de même source.
Les fournisseurs d’accès à internet qui indiquent le débit descendant d’une offre devront aussi préciser le débit montant –typiquement pour les données envoyées de son ordinateur vers un serveur externe–, selon le décret de Bercy.
Le texte entre en vigueur le 1er juin pour les messages publicitaires et le 1er mars 2017 pour les documents commerciaux.
Source LesNewsEco:
N.D.L.R
Quand Orange s'estime "Drahi" elle met la pression...
A partir du 1er juin, les opérateurs devront différencier les deux technologies
Les FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) multiplient les formules dédiées à la fibre depuis l’acquisition de SFR par Numericable. L’ouverture du marché a été bénéfique, mais cela a favorisé un afflux d’offres parfois difficiles à comprendre. Il est important de noter que certains forfaits proposent de la fibre, mais en réalité la technologie employée est celle du câble. Par conséquent, vous ne bénéficierez pas réellement de la formule voulue. C’est pour cette raison que l’Arcep a demandé à tous les opérateurs de clarifier la situation dès le 1er juin prochain.
Ne plus induire en erreur les consommateurs
Cette décision n’est pas aléatoire, elle a fait l’objet d’un arrêté. Ce dernier a été partagé, car certains opérateurs dont Orange ont fait part de leur mécontentement. L’entreprise au carré orange estime que le FAI acquit par Numericable a tendance à employer les mauvais termes, ce qui pourrait induire en erreur certains consommateurs. Orange estime que SFR révèle aux clients qu’ils s’abonnent à une offre fibre optique, mais en réalité, elle ne va pas jusqu’au foyer. Nous ne pouvons donc pas employer ce mot puisqu’il s’agit du câble. L’Arcep veut apporter des notions supplémentaires pour apprendre à différencier la vraie et la fausse fibre. Le concept est assez simple à comprendre, car la fibre qui va jusqu’à l’immeuble à savoir le câble est répertoriée en FTTB.
Orange a décidé de faire pression sur le gouvernement
A contrario, la fibre qui est disponible jusqu’à l’abonné représente la véritable fibre estampillée FTTH. Pour mettre de l’ordre, Orange a décidé de faire pression sur le gouvernement, car il est important de rappeler que l’État est son premier actionnaire. Ce dernier a décidé de céder en partageant un arrêté. Ce dernier est très clair, il mentionne la mise en place d’un terme précis pour différencier les formules entre elles. Certains experts du milieu ont déjà donné un nom à cette publication : arrêté SFR. En effet, le carré rouge est le spécialiste du genre puisque les offres ne sont pas très claires. Un porte-parole a spécifié à ZDNET que le problème était français, il n’est référencé dans aucun autre pays. L’opérateur se demande comment il va pouvoir communiquer sur ces notions.
Emmanuel Macron est à l’origine du décret
« Ce qui est visé, c’est de bien préciser quand on parle de fibre ou fibre optique. Il s’agit de bien différencier des cas dans lesquels le service est fourni par un réseau de fibre optique de bout en bout, et des cas où le service est fourni par un réseau qui présente de la fibre et une terminaison qui est en autre chose », câble ou cuivre, a-t-on résumé dans l’entourage du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui est à l’origine du décret.
« A la fin, on finit effectivement par fournir un service de très haut débit au consommateur, mais s’agissant de l’usage du terme fibre optique, il nous paraissait utile –et c’était aussi une demande relayée par les associations de consommateurs– de clarifier la technologie utilisée », a-t-on ajouté.
« L’objectif, c’est de clarifier de plus possible l’information qui est apportée au consommateur sur la nature des offres des fournisseurs d’accès à internet », a-t-on insisté de même source.
Les fournisseurs d’accès à internet qui indiquent le débit descendant d’une offre devront aussi préciser le débit montant –typiquement pour les données envoyées de son ordinateur vers un serveur externe–, selon le décret de Bercy.
Le texte entre en vigueur le 1er juin pour les messages publicitaires et le 1er mars 2017 pour les documents commerciaux.
Source LesNewsEco:
N.D.L.R
Quand Orange s'estime "Drahi" elle met la pression...