A.T.M = distributeurs automatiques de billets
Il faisait très beau quand je suis arrivé mais il ne m’a pas fallu plus d’une demi-journée pour me rendre compte que décidément je n’aimais pas cet endroit. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons que Phuket :
Trop de monde, beaucoup de touristes et de résidents étrangers, dont la plupart ont dépassé la cinquantaine depuis longtemps. Je sais bien qu’en ce qui me concerne, c’est la soixantaine que j’ai dépassé, mais je ne suis pas venu en Thaïlande pour discuter du bon vieux temps avec les papys et les mammys de mon âge. Je sais bien que c’est moins cher ici qu’en France mais cette ambiance “niçoise fin de siècle” ne me convient pas.
Quand on est à Pattaya, ou à Phuket, on ne voit pas vraiment la différence avec n’importe quelle station balnéaire du reste du monde. Il y a beaucoup de grands buildings, hôtels et immeubles de standing, que l’on peut même contempler depuis la plage de Jomtien mais je ne sais pas pourquoi ce spectacle me donnerait plutôt le cafard.
Pour ce qui est de cette plage de Jomtien, considéré comme la plus belle de Pattaya, personnellement je la trouve sinistre avec ses interminables rangées de parasols et de chaises longues, payants en dépit de leur aspect peu engageant. De fait, les thaïlandais on peur du soleil, ça fait bronzer, et le teint hâlé n’est pas bien vu du tout dans ce pays où tous les produits de beauté ont pour fonction essentielle de blanchir la peau.
En ce qui me concerne je n’aime pas du tout le teint de porcelaine des femmes thaïs BCBG, modèles de toutes les thaïlandaises, et je préfère, de beaucoup, le hâle naturel des femmes de l’Isan, région du nord est de la Thaïlande, dont sont originaires beaucoup de femmes de Samui.
Je suppose qu’il doit certainement exister des endroits sympas autour de Pattaya mais le simple fait de venir de temps en temps dans la grande ville, pour faire les courses, ou pour sortir le soir, ne m’enchante pas plus que ça. Par ailleurs, si c’est pour habiter un coin sympa, à l’écart de Pattaya, il existe plein d’endroits sympathiques, partout en Thaïlande.
Quant à l’attraction principale de Pattaya pour un retraité célibataire, à savoir le sexe, je dois dire que j’ai été fort déçu de ma deuxième incursion dans « Walking Street ». La première fois, il y a quelques mois, j’avais été impressionné par ce haut lieu du sexe mondial. Cette fois-ci (c’est fou ce qu’on s’habitue vite même, quand on est retraité) j’ai été quasiment dégouté.
En effet, toutes ces jeunes femmes regroupés en paquets devant tous les établissements de plaisir ce cette rue, ont l’air aussi enthousiastes qu’un électeur UMP obligé de voter socialiste. Ce qui, il faut bien le dire, nuit considérablement à leur sex-appeal. On a vraiment l’impression d’être là où on est, à savoir une usine à sexe. Or, bien que j’adore le sexe et que je ne sois pas, généralement, plus bégueule que ça, ce côté stakhanoviste ultra libéral (une curiosité quand même) des établissements de Pattaya a un effet désastreux sur ma libido. Je suis donc allé me coucher, seul, sans regret, et finalement satisfait d’avoir économisé aussi facilement quelques milliers de bahts.
Le lendemain j’ai pris un avion, à l’aéroport de Pattaya, pour rentrer directement sur Samui.
Je vais donc rester encore quelque temps à Samui, qui, je dois le préciser, car beaucoup de mes amis de Samui m’on reproché d’avoir eu la dent dure avec cet endroit lors d’un récent article, est une ile très agréable quand les intempéries ne s’acharnent pas sur elle, comme ce fut le cas d’octobre dernier à janvier (mousson qui n’en finissait pas) et en mars dernier (dépression tropicale carabinée) De plus, je le répète, si effectivement on ne peut rien contre les intempéries, on pourrait s’occuper, entre les moussons, de trouver des solutions aux points noirs de l’ile, toujours les mêmes, qui sont copieusement inondés chaque année.
De même, comme cela se fait partout ailleurs dans le monde, une station de radio en anglais pour informer la population comme de la suite des évènements, ne serait pas du luxe. Cela aurait peut être évité le départ précipité, et souvent sans retour, de nombreux résident à la suite de la récente dépression tropicale. Même si Bangkok Airways, la compagnie d’aviation, qui possède l’aéroport de Samui a tout fait pour les « dissuader » de partir ; listes d’attente sans fin et tarifs pour le moins dissuasifs (2500 euros pour un billet Samui/Paris, au lieu de moins de 1000 euros normalement)
Mais, m’a-t-on souvent répondu, cela a toujours été comme cela à Samui, et si tu n’es pas content, tu n’as qu’à partir.
C’est bien ce que je ferai. Mais pas vers Pattaya, en tous cas.
Trop de monde, beaucoup de touristes et de résidents étrangers, dont la plupart ont dépassé la cinquantaine depuis longtemps. Je sais bien qu’en ce qui me concerne, c’est la soixantaine que j’ai dépassé, mais je ne suis pas venu en Thaïlande pour discuter du bon vieux temps avec les papys et les mammys de mon âge. Je sais bien que c’est moins cher ici qu’en France mais cette ambiance “niçoise fin de siècle” ne me convient pas.
Quand on est à Pattaya, ou à Phuket, on ne voit pas vraiment la différence avec n’importe quelle station balnéaire du reste du monde. Il y a beaucoup de grands buildings, hôtels et immeubles de standing, que l’on peut même contempler depuis la plage de Jomtien mais je ne sais pas pourquoi ce spectacle me donnerait plutôt le cafard.
Pour ce qui est de cette plage de Jomtien, considéré comme la plus belle de Pattaya, personnellement je la trouve sinistre avec ses interminables rangées de parasols et de chaises longues, payants en dépit de leur aspect peu engageant. De fait, les thaïlandais on peur du soleil, ça fait bronzer, et le teint hâlé n’est pas bien vu du tout dans ce pays où tous les produits de beauté ont pour fonction essentielle de blanchir la peau.
En ce qui me concerne je n’aime pas du tout le teint de porcelaine des femmes thaïs BCBG, modèles de toutes les thaïlandaises, et je préfère, de beaucoup, le hâle naturel des femmes de l’Isan, région du nord est de la Thaïlande, dont sont originaires beaucoup de femmes de Samui.
Je suppose qu’il doit certainement exister des endroits sympas autour de Pattaya mais le simple fait de venir de temps en temps dans la grande ville, pour faire les courses, ou pour sortir le soir, ne m’enchante pas plus que ça. Par ailleurs, si c’est pour habiter un coin sympa, à l’écart de Pattaya, il existe plein d’endroits sympathiques, partout en Thaïlande.
Quant à l’attraction principale de Pattaya pour un retraité célibataire, à savoir le sexe, je dois dire que j’ai été fort déçu de ma deuxième incursion dans « Walking Street ». La première fois, il y a quelques mois, j’avais été impressionné par ce haut lieu du sexe mondial. Cette fois-ci (c’est fou ce qu’on s’habitue vite même, quand on est retraité) j’ai été quasiment dégouté.
En effet, toutes ces jeunes femmes regroupés en paquets devant tous les établissements de plaisir ce cette rue, ont l’air aussi enthousiastes qu’un électeur UMP obligé de voter socialiste. Ce qui, il faut bien le dire, nuit considérablement à leur sex-appeal. On a vraiment l’impression d’être là où on est, à savoir une usine à sexe. Or, bien que j’adore le sexe et que je ne sois pas, généralement, plus bégueule que ça, ce côté stakhanoviste ultra libéral (une curiosité quand même) des établissements de Pattaya a un effet désastreux sur ma libido. Je suis donc allé me coucher, seul, sans regret, et finalement satisfait d’avoir économisé aussi facilement quelques milliers de bahts.
Le lendemain j’ai pris un avion, à l’aéroport de Pattaya, pour rentrer directement sur Samui.
Je vais donc rester encore quelque temps à Samui, qui, je dois le préciser, car beaucoup de mes amis de Samui m’on reproché d’avoir eu la dent dure avec cet endroit lors d’un récent article, est une ile très agréable quand les intempéries ne s’acharnent pas sur elle, comme ce fut le cas d’octobre dernier à janvier (mousson qui n’en finissait pas) et en mars dernier (dépression tropicale carabinée) De plus, je le répète, si effectivement on ne peut rien contre les intempéries, on pourrait s’occuper, entre les moussons, de trouver des solutions aux points noirs de l’ile, toujours les mêmes, qui sont copieusement inondés chaque année.
De même, comme cela se fait partout ailleurs dans le monde, une station de radio en anglais pour informer la population comme de la suite des évènements, ne serait pas du luxe. Cela aurait peut être évité le départ précipité, et souvent sans retour, de nombreux résident à la suite de la récente dépression tropicale. Même si Bangkok Airways, la compagnie d’aviation, qui possède l’aéroport de Samui a tout fait pour les « dissuader » de partir ; listes d’attente sans fin et tarifs pour le moins dissuasifs (2500 euros pour un billet Samui/Paris, au lieu de moins de 1000 euros normalement)
Mais, m’a-t-on souvent répondu, cela a toujours été comme cela à Samui, et si tu n’es pas content, tu n’as qu’à partir.
C’est bien ce que je ferai. Mais pas vers Pattaya, en tous cas.