Les participants à l'émission
J'ai 70 ans, donc l'école c'est loin. Mais qu'est-ce que j'aurais aimé une école qui aurait pratiqué une telle pédagogie !
Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai passé toute ma carrière, après ma jeunesse, dans l'éducation nationale. Je n'étais pas enseignant, mais cadre administratif (agent comptable, pour les connaisseurs). En conséquence, l'éducation ne m'est pas étrangère. D'autant que j'ai eu quatre enfants et que j'ai eu souvent l'occasion de la pratiquer.
Tout ce qui est dit dans cette émission, c'est tout ce qui ne se fait pas, ou pas assez, dans l'école publique. Les résultats de cette méthode ne sont plus à démontrer. Les deux fondateurs de Google ont été formés à cette école et, ma foi, cela ne leur a pas trop mal réussi !
Le seul problème est, comme toujours, celui de l'argent. Je rappelle que dans nos écoles, collèges et lycées publics les élèves sont 30, minimum, par classe. Au lieu de 15 dans une école Montessori. Cela signifie que pour l'appliquer à l'éducation nationale, il faudrait doubler les effectifs d'enseignants ! Je vois M. Fillon, qui vient de faire un AVC. Ça change tout ! Réduisez les classes à 15 élèves dans l'enseignement public et vous pouvez être certain que les résultats de nos élèves aux tests PISA vont décoller. Même avec les "méthodes" traditionnelles.
Comme toujours, le problème, c'est le fric. Dans notre société, ce problème est résolu très simplement : les riches, ou aisés, se sont déjà jetés sur cette méthode et tout va bien pour eux et leurs enfants, merci. Les autres, comme d'habitude se débrouillent comme ils peuvent, avec les moyens du bord. Et comme il y a beaucoup plus de pauvres que de riches cela donne notre système éducatif d'aujourd'hui, dans un état catastrophique du côté des élèves évidemment, des enseignants, bien sûr et de la hiérarchie, c'est l'évidence même.
Comme toujours encore, le problème, en dernier ressort, est politique. Il se trouve qu'au niveau de nos instances dirigeantes, on ne souhaite pas que les enfants, quelle que soit leur origine sociale, deviennent, pour la plupart, intelligents et autonomes.
Tout simplement parce que d'une part, des citoyens intelligents et autonomes, c'est beaucoup plus difficile à gouverner, et parce que d'autre part, nos dirigeants ont d'autres objectifs que la réussite de l'éducation de nos enfants. Et je reste poli et mesuré.
Tout comme les parents de la classe moyenne, qui eux aussi ont un budget à gérer et pourraient très bien choisir de privilégier l'éducation de leurs enfants, au détriment d'autres dépenses, peut être moins prioritaires. Comme il est dit dans l'émission, il y en a ...
Quant à ceux qui n'ont même pas de budget, la question ne se pose pas. Le seul fait d'envoyer leurs enfants dans une école publique est déjà un sacrifice financier. Le seul fait de les faire manger tous les jours, de les habiller, de les faire soigner quand ils sont malades, est déjà un énorme problème.
Ceci dit, en tant que simple parent, riche ou pauvre, l'écoute de cette émission ne pourra être que bénéfique à tout le monde. Cela leur permettra de comprendre ce que peut être une éducation réussie. Si on voudrait, comme dirait Coluche. Mais on veut pas !
L'adresse de l'émission sur France Culture
Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai passé toute ma carrière, après ma jeunesse, dans l'éducation nationale. Je n'étais pas enseignant, mais cadre administratif (agent comptable, pour les connaisseurs). En conséquence, l'éducation ne m'est pas étrangère. D'autant que j'ai eu quatre enfants et que j'ai eu souvent l'occasion de la pratiquer.
Tout ce qui est dit dans cette émission, c'est tout ce qui ne se fait pas, ou pas assez, dans l'école publique. Les résultats de cette méthode ne sont plus à démontrer. Les deux fondateurs de Google ont été formés à cette école et, ma foi, cela ne leur a pas trop mal réussi !
Le seul problème est, comme toujours, celui de l'argent. Je rappelle que dans nos écoles, collèges et lycées publics les élèves sont 30, minimum, par classe. Au lieu de 15 dans une école Montessori. Cela signifie que pour l'appliquer à l'éducation nationale, il faudrait doubler les effectifs d'enseignants ! Je vois M. Fillon, qui vient de faire un AVC. Ça change tout ! Réduisez les classes à 15 élèves dans l'enseignement public et vous pouvez être certain que les résultats de nos élèves aux tests PISA vont décoller. Même avec les "méthodes" traditionnelles.
Comme toujours, le problème, c'est le fric. Dans notre société, ce problème est résolu très simplement : les riches, ou aisés, se sont déjà jetés sur cette méthode et tout va bien pour eux et leurs enfants, merci. Les autres, comme d'habitude se débrouillent comme ils peuvent, avec les moyens du bord. Et comme il y a beaucoup plus de pauvres que de riches cela donne notre système éducatif d'aujourd'hui, dans un état catastrophique du côté des élèves évidemment, des enseignants, bien sûr et de la hiérarchie, c'est l'évidence même.
Comme toujours encore, le problème, en dernier ressort, est politique. Il se trouve qu'au niveau de nos instances dirigeantes, on ne souhaite pas que les enfants, quelle que soit leur origine sociale, deviennent, pour la plupart, intelligents et autonomes.
Tout simplement parce que d'une part, des citoyens intelligents et autonomes, c'est beaucoup plus difficile à gouverner, et parce que d'autre part, nos dirigeants ont d'autres objectifs que la réussite de l'éducation de nos enfants. Et je reste poli et mesuré.
Tout comme les parents de la classe moyenne, qui eux aussi ont un budget à gérer et pourraient très bien choisir de privilégier l'éducation de leurs enfants, au détriment d'autres dépenses, peut être moins prioritaires. Comme il est dit dans l'émission, il y en a ...
Quant à ceux qui n'ont même pas de budget, la question ne se pose pas. Le seul fait d'envoyer leurs enfants dans une école publique est déjà un sacrifice financier. Le seul fait de les faire manger tous les jours, de les habiller, de les faire soigner quand ils sont malades, est déjà un énorme problème.
Ceci dit, en tant que simple parent, riche ou pauvre, l'écoute de cette émission ne pourra être que bénéfique à tout le monde. Cela leur permettra de comprendre ce que peut être une éducation réussie. Si on voudrait, comme dirait Coluche. Mais on veut pas !
L'adresse de l'émission sur France Culture