Vous noterez que Chancel se fait ramasser à chaque question qu'il pose.
Par ailleurs il est évident à l'entendre qu'il n'aime pas Coluche, qu'il le méprise même franchement, parce qu'il ne pouvait pas comprendre, avant l'interview en tous cas, qu'on pouvait être dénué (apparemment) de culture, être aussi "vulgaire" et avoir autant de succès.
Je dis avant l'interview, parce que Chancel a bien dû se rendre compte que Coluche se fichait un peu de lui et prenait un malin plaisir à le rembarrer sur chaque question.
Quant à Coluche, à ce moment au début de sa gloire, il est tel qu'en lui-même l'éternité l'a figé, comme disait l'autre. Désarmant d'intelligence, de vivacité d'esprit et totalement incapable de se prendre au sérieux. On comprend que Chancel, dont il est l'antithèse, ait pu être désarçonné par cet ovni du P.A.F de l'époque.
Au final, 50 minutes de bonheur.
Salut l'artiste !
Le lien vers l'émission :
Ceux qui partent d'Omelas, une magnifique nouvelle d'Ursula K. Le Guin