Le problème de la retraite... des parlementaires ! LEBRETON
Il semblerait que les députés daignent enfin sortir de leur silence.
Malgré l'enregistrement le 3 septembre 2009 à l'Assemblée nationale d'une demande portant sur "l'alignement des régimes spéciaux de retraite des députés et sénateurs sur le régime général"... Malgré deux lettres ouvertes aux députés : (11/02/10)"Les députés du pays des droits de l'homme et du citoyen sont-ils prêts à abolir leurs privilèges" et (27/04/10)"abstention record des députés pour la démocratie"... L'association n'a reçu à ce jour que trois réponses (M. Marcon, M. Copé et M. Sauvadet) et n'a obtenu qu' un entretien (M. Cahuzac) qui sont consultable sur le site de l'association pour une démocratie directe. M. Marcon : "...Mais ces particularités s'expliquent aussi par le caractère singulier du mandat qui ne peut être assimilé à une profession. Elles sont aussi à mettre en regard avec la précarité du mandat et aux fortes contraintes qui impliquent la vie professionnelle et familiale du parlementaire..." M. Copé : "...Depuis 2009 ce plafond est relevé d'un trimestre par an pour atteindre 41 annuité à l'horizon de 2012. Lorsqu'un député atteint ce plafond, il continue à cotiser sans pour autant acquérir de droits à majoration de pension, à la différence de ce qui est prévu dans la fonction publique..." M. Sauvadet : "...Bien évidemment, si l'on prévoit l'extinction des régimes spéciaux, cette mesure devrait également s'appliquer à ceux des parlementaires..." M. Cahuzac : (Compte-rendu) ...Même si certains aménagements peuvent être fait, il [M. Cahuzac] approuve et assume ce système actuel : "Oui ! C'est un avantage " reconnaît-il... Cabouro François
Le 4 août 1789, c'était la nuit de l'abolition des privilèges de l'ancien régime ...
C'était ! Aujourd'hui, en 2010, les politiques de tout poil et de toute sensibilité ( ou presque ) s'accrochent à leurs nombreux privilèges : sénateurs, députés, conseillers généraux, etc ... retraites cumulées - retraites après cinq ans de mandat, sans présence obligatoire à la Chambre, ils ne s'oublient pas les bougres ! et ce n'est qu'un petit exemple parmi la masse des reproches qu'ils méritent. Par contre, leurs privilèges d'un autre temps ne les empêchent pas de réduire les "miettes" accordées aux employés et ouvriers au nom de l'urgence d'un équilibre, dont ils se foutent bien quand il s'agit de leurs intérêts : donneurs de leçon qui se gobergent, professionnels de la voiture de fonction, ils se gargarisent des mots "liberté, égalité, fraternité", - ils devraient avoir honte ces godillots, pour ne pas les traiter de savates à la botte ( la cordonnerie, c'est mon dada). Le prétexte qu'ils avancent, les bons apôtres, c'est que cela représente une "goutte d'eau" : sans doute, mais moralement, c'est un océan d'iniquité. Ces messieurs ne devraient pas toutefois s'inquiéter, les ouvriers, petits paysans, employés divers voteront tout de même pour eux malgré leur écoeurement. Ecrire une réponse
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