Tout le monde savait, mais personne n’en parlait, ou si peu…
Voilà donc les faits rétablis avec la sortie du documentaire d’Alexandra Dean, productrice et réalisatrice américaine : Hedy Lamarr, From Extase To Wifi. La comédienne d’origine autrichienne (1914-2000) n’était pas seulement cette beauté brune qui fit carrière à Hollywood et tourna avec Richard Thorpe Tondelayo (1942), film jugé à l’époque torride et distrayant pour les soldats engagés dans la seconde guerre mondiale.
Elle fut aussi l’inventrice, avec le compositeur avant-gardiste George Antheil (1900-1959), d’un système de transmission de données dénommé « saut de fréquence » : l’invention obtint un brevet en 1941, mais tomba aux oubliettes. Il fallut attendre l’intervention américaine à Cuba en 1962 – lors du débarquement d’exilés mexicains soutenus par les Etats-Unis, afin de tenter de renverser le régime de Fidel Castro – pour qu’elle soit utilisée.
Certaines femmes ont pu être réduites à leur physique, et leur œuvre intellectuelle invisibilisée. La vie de Hedy Lamarr, « la plus belle femme du monde », répétaient inlassablement les animateurs de show, en est un exemple « parfait ». Le film d’Alexandra Dean, produit par la société Reframed Pictures, dirigée par Susan Sarandon, en fait la démonstration efficace, à défaut d’être très original et poétique.
Lire la suite ici :
Voilà donc les faits rétablis avec la sortie du documentaire d’Alexandra Dean, productrice et réalisatrice américaine : Hedy Lamarr, From Extase To Wifi. La comédienne d’origine autrichienne (1914-2000) n’était pas seulement cette beauté brune qui fit carrière à Hollywood et tourna avec Richard Thorpe Tondelayo (1942), film jugé à l’époque torride et distrayant pour les soldats engagés dans la seconde guerre mondiale.
Elle fut aussi l’inventrice, avec le compositeur avant-gardiste George Antheil (1900-1959), d’un système de transmission de données dénommé « saut de fréquence » : l’invention obtint un brevet en 1941, mais tomba aux oubliettes. Il fallut attendre l’intervention américaine à Cuba en 1962 – lors du débarquement d’exilés mexicains soutenus par les Etats-Unis, afin de tenter de renverser le régime de Fidel Castro – pour qu’elle soit utilisée.
Certaines femmes ont pu être réduites à leur physique, et leur œuvre intellectuelle invisibilisée. La vie de Hedy Lamarr, « la plus belle femme du monde », répétaient inlassablement les animateurs de show, en est un exemple « parfait ». Le film d’Alexandra Dean, produit par la société Reframed Pictures, dirigée par Susan Sarandon, en fait la démonstration efficace, à défaut d’être très original et poétique.
Lire la suite ici :