Extrait de son site ci dessous ainsi qu'un morceau à télécharger : Love, de son dernier album Voodoo, téléchargeable, entre autres, sur www.fnacmusic.com pour 9.99 euros.
Personnellement, dès l'émission de radio terminée, je me suis précipité pour acheter l'album. Ce qui, chez moi, n'est pas fréquent !
Une voix qui ne s’oublie pas, un swing peu commun dans sa façon de manier les rimes et les mots, Térez Montcalm est une chanteuse intemporelle, qui jazze autant les classiques de la chanson française ou du blues que ses propres compositions. On l’imagine facilement accompagnée d’une seule contrebasse et de sa guitare ou d’un piano en sourdine, tellement sa voix offre un éclairage approprié, en clair-obscur, une voix qu’on a déjà comparée à celle de Tom Waits.
Sa vocation musicale remonte à l'âge de 7 ans, alors qu'elle décide de chanter suite au visionnement du film de René Simard <../artistes/biographie.asp?artistid=239>: Un enfant comme les autres. Avec ses soeurs, elle donne des séances improvisées dans la ruelle derrière la maison familiale puis, avec le support de sa mère, participe à ses premiers concours d'amateurs. Un peu plus tard, elle apprend la guitare, suivant les conseils et les premières leçons de son frère Jacques. Tout en s'intéressant à la pop anglo-saxonne qu'écoutent ses frères: du Hendrix, du Winter, etc. elle prête l'oreille à la chanson française et au jazz qu'affectionnent ses parents. À 12 ans, Thérèse se procure son premier album de Billie Holiday qu'elle apprend par coeur. Plus tard elle découvrira les premiers enregistrements de Presley qui demeure à ce jour un de ses interprètes préférés.
Trimbalant sa guitare, elle apprend les joies et les peines de la vie de musicienne, domaine qui demeure fondamentalement un monde de gars, et de chanteuse au gré des engagements. À la fin des années 80 on la retrouve en Alberta où elle collabore au Théâtre Popico's. Elle a aussi l'occasion, lors de ce séjour, de partager la scène avec des artistes comme Robert Charlebois ou les Cowboy Junkies dont elle assume les premières parties. Par la suite, de retour au pays, on peut l'entendre dans des contextes plus imposants dont l'ouverture du spectacle de Plume Latraverse au Festival d'été de Québec, lors d'une Carte blanche à Jean-Pierre Ferland aux FrancoFolies de Montréal ou bien en premières parties de Patrick Bruel dans les vastes enceintes sportives que sont le Forum (Montréal) et le Colisée (Québec). Un projet d'album s'avère bientôt une fausse joie, il faudra encore attendre quelques années.
Au début des années 90, la musicienne compose la trame du spectacle Le Café des aveugles pour Carbone 14 et accompagne la troupe dans sa tournée mondiale. De nouveau à Montréal, elle donne une série de spectacles en duo guitare-contrebasse aux Beaux Esprits, à l'automne 1993. Cette fois, l'heure a sonné et elle entre en studio, accompagnée de quatorze musiciens. Son premier album "Risque, paru en 1994 chez BMG, lui vaudra cinq nominations au gala de l'Adisq, l'automne suivant. Ses interprétations de chansons comme "I Just Wanna Make Love To You" qu'avaient reprise naguère les Rolling Stones ou "For me... formidable" de Charles Aznavour demeurent en mémoire dès la première écoute. Quelques-unes de ses compositions dont "Douce Lumière" et "Passion sans détour" s'imposent semblablement. Échantillon assez éloquent de ses diverses influences, ce premier disque est suivi d'une centaine de spectacles en solo, en salles et dans des événements aussi prestigieux que les FrancoFolies (tant à La Rochelle qu'à Montréal), le Festival de jazz de Montréal et le Festival d'été de Québec. Le prix Québec-Wallonie-Bruxelles lui permet ensuite de tourner en Belgique, en France et en Suisse.
En 1997, c'est avec Universal qu'elle récidive avec son nouvel album "Parle pas si fort" qui est l'objet de sa seconde grande tournée québécoise. Celle-ci est suivie d'une période de ressourcement où elle se consacre à l'écriture, approfondit son apprentissage de la contrebasse, joue dans un téléfilm et prépare sa rentrée pour l'automne 2002. Passée cette fois à la maison GSI Musique, elle enregistre son troisième opus au Théâtre Corona de Montréal où l'acoustique convient tout à fait à son style instinctif. La chanson "La foule" pièce d'origine sud-américaine popularisée par Édith Piaf dans les années cinquante, qu'elle joue seule sur son instrument de prédilection, y est enregistrée en une seule prise. Outre les pièces "À vélo", "Good Old Bleu" et "La Scène" signées Charly Bouchara, les autres chansons, de sa composition pour la majorité, sont le reflet d'une auteure-compositrice mature, plus que jamais en pleine possession de ses moyens.
Pour consulter les textes de ses chansons :
Textes chansons.
Personnellement, dès l'émission de radio terminée, je me suis précipité pour acheter l'album. Ce qui, chez moi, n'est pas fréquent !
Une voix qui ne s’oublie pas, un swing peu commun dans sa façon de manier les rimes et les mots, Térez Montcalm est une chanteuse intemporelle, qui jazze autant les classiques de la chanson française ou du blues que ses propres compositions. On l’imagine facilement accompagnée d’une seule contrebasse et de sa guitare ou d’un piano en sourdine, tellement sa voix offre un éclairage approprié, en clair-obscur, une voix qu’on a déjà comparée à celle de Tom Waits.
Sa vocation musicale remonte à l'âge de 7 ans, alors qu'elle décide de chanter suite au visionnement du film de René Simard <../artistes/biographie.asp?artistid=239>: Un enfant comme les autres. Avec ses soeurs, elle donne des séances improvisées dans la ruelle derrière la maison familiale puis, avec le support de sa mère, participe à ses premiers concours d'amateurs. Un peu plus tard, elle apprend la guitare, suivant les conseils et les premières leçons de son frère Jacques. Tout en s'intéressant à la pop anglo-saxonne qu'écoutent ses frères: du Hendrix, du Winter, etc. elle prête l'oreille à la chanson française et au jazz qu'affectionnent ses parents. À 12 ans, Thérèse se procure son premier album de Billie Holiday qu'elle apprend par coeur. Plus tard elle découvrira les premiers enregistrements de Presley qui demeure à ce jour un de ses interprètes préférés.
Trimbalant sa guitare, elle apprend les joies et les peines de la vie de musicienne, domaine qui demeure fondamentalement un monde de gars, et de chanteuse au gré des engagements. À la fin des années 80 on la retrouve en Alberta où elle collabore au Théâtre Popico's. Elle a aussi l'occasion, lors de ce séjour, de partager la scène avec des artistes comme Robert Charlebois ou les Cowboy Junkies dont elle assume les premières parties. Par la suite, de retour au pays, on peut l'entendre dans des contextes plus imposants dont l'ouverture du spectacle de Plume Latraverse au Festival d'été de Québec, lors d'une Carte blanche à Jean-Pierre Ferland aux FrancoFolies de Montréal ou bien en premières parties de Patrick Bruel dans les vastes enceintes sportives que sont le Forum (Montréal) et le Colisée (Québec). Un projet d'album s'avère bientôt une fausse joie, il faudra encore attendre quelques années.
Au début des années 90, la musicienne compose la trame du spectacle Le Café des aveugles pour Carbone 14 et accompagne la troupe dans sa tournée mondiale. De nouveau à Montréal, elle donne une série de spectacles en duo guitare-contrebasse aux Beaux Esprits, à l'automne 1993. Cette fois, l'heure a sonné et elle entre en studio, accompagnée de quatorze musiciens. Son premier album "Risque, paru en 1994 chez BMG, lui vaudra cinq nominations au gala de l'Adisq, l'automne suivant. Ses interprétations de chansons comme "I Just Wanna Make Love To You" qu'avaient reprise naguère les Rolling Stones ou "For me... formidable" de Charles Aznavour demeurent en mémoire dès la première écoute. Quelques-unes de ses compositions dont "Douce Lumière" et "Passion sans détour" s'imposent semblablement. Échantillon assez éloquent de ses diverses influences, ce premier disque est suivi d'une centaine de spectacles en solo, en salles et dans des événements aussi prestigieux que les FrancoFolies (tant à La Rochelle qu'à Montréal), le Festival de jazz de Montréal et le Festival d'été de Québec. Le prix Québec-Wallonie-Bruxelles lui permet ensuite de tourner en Belgique, en France et en Suisse.
En 1997, c'est avec Universal qu'elle récidive avec son nouvel album "Parle pas si fort" qui est l'objet de sa seconde grande tournée québécoise. Celle-ci est suivie d'une période de ressourcement où elle se consacre à l'écriture, approfondit son apprentissage de la contrebasse, joue dans un téléfilm et prépare sa rentrée pour l'automne 2002. Passée cette fois à la maison GSI Musique, elle enregistre son troisième opus au Théâtre Corona de Montréal où l'acoustique convient tout à fait à son style instinctif. La chanson "La foule" pièce d'origine sud-américaine popularisée par Édith Piaf dans les années cinquante, qu'elle joue seule sur son instrument de prédilection, y est enregistrée en une seule prise. Outre les pièces "À vélo", "Good Old Bleu" et "La Scène" signées Charly Bouchara, les autres chansons, de sa composition pour la majorité, sont le reflet d'une auteure-compositrice mature, plus que jamais en pleine possession de ses moyens.
Pour consulter les textes de ses chansons :
Textes chansons.