Comme cela ne se trouve pas dans n'importe quel hypermarché venu je vous en informe.
Personnellement je n'avais pas écouté du Gardel depuis bien longtemps et depuis cette découverte je baigne dans le tango à longieur de journée. La nostalgie sans doute, ou l'âge peut être, allez savoir !
En attendant je trouve que Gardel n'a pas pris une ride. et, puis-je le rappeler le tango est quand même une des plus belles danses. Et, pour moi, une musique qui prend aux tripes.
Vous trouverez ci-après une bibliographie, puisée chez Wikipedia et une de ses plus célèbres interprétations : La Comparsita.
Carlos Gardel, le Zorzal Criollo
Il avait deux ans quand sa mère s'est exilée à Buenos Aires, afin d'échapper à l'opprobre populaire parce qu'elle était fille mère. Sa mère Berthe Gardes était repasseuse ; la naissance de son fils sans père était inacceptable pour la famille Gardes. L'Argentine à cette époque était très prisée par les Français qui émigraient, et après s'être fait délivrer un passeport, elle embarqua avec son fils sur un bateau qui l'amena à Buenos Aires le 11 mars 1893, car elle y avait une amie qui y tenait un atelier de repassage.
Selon les biographies établies par Simon Collier, professeur d'histoire à l'université d'Essex en Angleterre, ainsi que Julián et Osvaldo Barsky d'Argentine, Berthe Gardes, afin de pouvoir travailler dans l'atelier de repassage, avait confié la garde de son fils à une voisine ; il partageait son enfance avec les 5 enfants de cette femme, ceci jusqu'à son entrée à l'école. Dès l'âge de 11 ans, il chantait dans une chorale du collège Pie IX où il était scolarisé. Pendant son adolescence, en quête d'indépendance, il abandonna son foyer et fit divers petits boulots pour subsister. Il fut toujours attiré par le chant, s'amusant à imiter les grands ténors et chantant aussi dans un café nommé O'Rondeman en échange de nourriture.
Devenu adulte, il donna des lettres de noblesse à ce mode culturel de musique et de danse qu'est le tango argentin, connaissant ainsi un succès mondial.
Il tourna dans de nombreux films à succès de cette époque, dont les scénarios étaient pour lui prétexte à chanter.
L'une des plus belles salles de danse à Paris, le Balajo, fut décorée en mode kitch et dédiée à sa mémoire en 1936, et cette salle, dont on a conservé la décoration d'origine, est toujours fréquentée ; on y danse notamment le tango argentin, en alternance avec la salsa.
Sa dernière grande tournée de spectacles s'est déroulée en novembre 1933, à Paris, puis à New York, et les grandes villes d'Amérique du Sud. Le lundi 24 juin 1935, Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire près de Medellin en Colombie, dans l'accident de l'avion où il avait pris place. Il ne devait pas revoir sa ville de Buenos Aires. L'un de ses grands succès, Volver (en français Le retour), fut pour lui l'impossible retour, et c'est par bateau, mode de transport qu'il avait toujours préféré, que son corps fut ramené en Argentine. Il est enterré dans le cimetière de la Chacarita à Buenos Aires. Sa tombe est visitée par des admirateurs venant des quatre coins du monde.
Argentins et Français ont souvent eu des relations amicales, ainsi la cause de la France au cours de la Première Guerre mondiale fut soutenue par le peuple argentin, et Carlos Gardel composa un tango en hommage aux soldats de cette guerre alors qu'il tournait en 1932 dans les studios Paramount à Joinville. Ce tango se nomme Silencio, la couverture de la partition originale représente un soldat penché sur un bébé dans son berceau.
La qualité de sa voix et sa mort prématurée vont être les éléments déterminants qui feront de lui un mythe populaire. Tous ceux qui parlent du tango ou entendent parler de cette musique vont l'associer immédiatement à son nom. Carlos Gardel incarne désormais, et de façon indiscutable, le tango.
Sa voix a su charmer tous les publics, bien au-delà des barrières linguistiques. Son charme et sa prestance ont fasciné les femmes. Son attitude fraternelle a attiré les hommes du monde entier, qui ont pris du plaisir à écouter sa voix unique et éternelle gravée sur les sillons des disques de vinyle.
Carlos Gardel restera à jamais dans le cœur des Argentins le plus grand mythe de Buenos Aires