Fiche Wikipédia
Enrico Caruso, est un ténor italien né à Naples le 25 février 1873 et mort le 2 août 1921 dans la même ville. Il est considéré par de nombreux critiques comme le plus grand chanteur d'opéra de tous les temps.
Les débuts
Élevé à Naples dans une famille pauvre de sept enfants, il fait d'abord partie de la chorale de sa paroisse. Comme son père, à l'âge de 10 ans, il commence à travailler comme mécanicien, puis comme ouvrier dans une fabrique de tissu. Il passe ses moments libres à interpréter des chansons populaires dans les restaurants de la ville.
Il suit les cours de Guglielmo Vergine pendant trois ans, et même si Caruso maîtrise mieux la technique vocale, il a encore du mal à déchiffrer une partition, ne sait jouer d'aucun instrument et continue à chanter essentiellement « d'oreille » (c'est-à-dire par cœur)[1].
En 1895, à 22 ans, Caruso fait ses débuts dans L'Amico Francesco, un opéra de Domenico Morelli. Il y est repéré par des impresarios et se voit confier rapidement les premiers rôles dans Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni, Faust de Charles Gounod, Rigoletto et La traviata de Giuseppe Verdi.
Premiers succès et premier amour
En 1897, il se prend de passion pour la soprano Ada Giachetti-Botti, sa partenaire dans La traviata et La Bohème de Giacomo Puccini à l'Opéra de Livourne. Celle-ci quitte le domicile conjugal pour vivre avec Caruso. Le couple aura par la suite - hors mariage - deux garçons, Rodolfo (1898 - ?) et Enrico Jr (1904 - 1987).
Le 17 novembre 1898, Caruso crée Fedora, un opéra d'Umberto Giordano sous la direction du compositeur lui-même. La représentation obtient un grand succès et Caruso est assailli de nouvelles propositions de contrats. Son expérience de la scène et de nouveaux cours de chant pris auprès de Vincenzo Lombardo lui permettent de progresser encore, au point de susciter l'admiration de Puccini qui lui fait passer une audition, et de Toscanini qui l'engage en 1900 pour interpréter La Bohème à la Scala de Milan.
Sa voix chaude et puissante lui vaut une réputation qui dépasse les frontières. Caruso chante à Covent Garden en 1902, donne des concerts aux États-Unis et se permet même de chanter sans microphone au Yankee Stadium de New York.
Il est l'une des premières vedettes de l'enregistrement phonographique, ce qui lui assure la reconnaissance d'un plus large public. Son premier enregistrement est réalisé sur un gramophone le 11 avril 1902 dans une chambre d'hôtel de Milan. De nombreux autres suivront : on compte aujourd'hui 488 disques, pratiquement tous produits par RCA Victor, qui lui ont rapporté plus de deux millions de dollars.
« Ses enregistrements ont fait de Caruso un modèle universel pour des générations de ténors, et sa réputation a joué un rôle majeur dans le succès social et économique du phonographe, écrit le New York Times[2]. Il enregistre ainsi un grand nombre d'airs ou de chansons traditionnelles parmi lesquels Una furtiva lagrima (L'elisir d'amore), Addio a Napoli, Cuba, Rachel, quand du seigneur (La Juive), Celeste Aida (Aida), Amore o grillo (Madama Butterfly) avec Antonio Scotti, Vesti la giubba (I pagliacci) qui sera l'un de ses principaux succès, et Libiamo ne' lieti calici (La traviata) avec Alma Gluck. Il chante en français, en espagnol, en anglais, en italien et en latin. Partout où il passe, c'est un triomphe.
La suite ici
Enrico Caruso, est un ténor italien né à Naples le 25 février 1873 et mort le 2 août 1921 dans la même ville. Il est considéré par de nombreux critiques comme le plus grand chanteur d'opéra de tous les temps.
Les débuts
Élevé à Naples dans une famille pauvre de sept enfants, il fait d'abord partie de la chorale de sa paroisse. Comme son père, à l'âge de 10 ans, il commence à travailler comme mécanicien, puis comme ouvrier dans une fabrique de tissu. Il passe ses moments libres à interpréter des chansons populaires dans les restaurants de la ville.
Il suit les cours de Guglielmo Vergine pendant trois ans, et même si Caruso maîtrise mieux la technique vocale, il a encore du mal à déchiffrer une partition, ne sait jouer d'aucun instrument et continue à chanter essentiellement « d'oreille » (c'est-à-dire par cœur)[1].
En 1895, à 22 ans, Caruso fait ses débuts dans L'Amico Francesco, un opéra de Domenico Morelli. Il y est repéré par des impresarios et se voit confier rapidement les premiers rôles dans Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni, Faust de Charles Gounod, Rigoletto et La traviata de Giuseppe Verdi.
Premiers succès et premier amour
En 1897, il se prend de passion pour la soprano Ada Giachetti-Botti, sa partenaire dans La traviata et La Bohème de Giacomo Puccini à l'Opéra de Livourne. Celle-ci quitte le domicile conjugal pour vivre avec Caruso. Le couple aura par la suite - hors mariage - deux garçons, Rodolfo (1898 - ?) et Enrico Jr (1904 - 1987).
Le 17 novembre 1898, Caruso crée Fedora, un opéra d'Umberto Giordano sous la direction du compositeur lui-même. La représentation obtient un grand succès et Caruso est assailli de nouvelles propositions de contrats. Son expérience de la scène et de nouveaux cours de chant pris auprès de Vincenzo Lombardo lui permettent de progresser encore, au point de susciter l'admiration de Puccini qui lui fait passer une audition, et de Toscanini qui l'engage en 1900 pour interpréter La Bohème à la Scala de Milan.
Sa voix chaude et puissante lui vaut une réputation qui dépasse les frontières. Caruso chante à Covent Garden en 1902, donne des concerts aux États-Unis et se permet même de chanter sans microphone au Yankee Stadium de New York.
Il est l'une des premières vedettes de l'enregistrement phonographique, ce qui lui assure la reconnaissance d'un plus large public. Son premier enregistrement est réalisé sur un gramophone le 11 avril 1902 dans une chambre d'hôtel de Milan. De nombreux autres suivront : on compte aujourd'hui 488 disques, pratiquement tous produits par RCA Victor, qui lui ont rapporté plus de deux millions de dollars.
« Ses enregistrements ont fait de Caruso un modèle universel pour des générations de ténors, et sa réputation a joué un rôle majeur dans le succès social et économique du phonographe, écrit le New York Times[2]. Il enregistre ainsi un grand nombre d'airs ou de chansons traditionnelles parmi lesquels Una furtiva lagrima (L'elisir d'amore), Addio a Napoli, Cuba, Rachel, quand du seigneur (La Juive), Celeste Aida (Aida), Amore o grillo (Madama Butterfly) avec Antonio Scotti, Vesti la giubba (I pagliacci) qui sera l'un de ses principaux succès, et Libiamo ne' lieti calici (La traviata) avec Alma Gluck. Il chante en français, en espagnol, en anglais, en italien et en latin. Partout où il passe, c'est un triomphe.
La suite ici
Si, comme beaucoup, vous êtes fasciné par la voix et la vie de Caruso, voici le lien torrent vers le célèbre film :
The great Caruso
Ce film est plein d’erreurs biographiques mais il eut le mérite d'orienter beaucoup de célèbre chanteurs vers l'Opéra.
The great Caruso
Ce film est plein d’erreurs biographiques mais il eut le mérite d'orienter beaucoup de célèbre chanteurs vers l'Opéra.