Peu d’impôt tue la démocratie ! Clemence Auguste Royer
L’impôt est -il le prix de la liberté et de la démocratie ?
Plus d’impôt est- ce plus de démocratie et de libertés ? La modicité des impôts est- elle une caractéristique des pays despotiques ? Montesquieu l’affirmait en 1748 dans « L’esprit des lois » dans les termes suivants : « on peut lever des impôts plus forts à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer au fur et à mesure que la servitude augmente ». Oui, vous avez bien compris, c’est à rebours du sens commun, c’est donc un paradoxe…mais c’est vrai ! Cette hypothèse, à rebours du sens commun, apparaît aujourd’hui fondée empiriquement. Aujourd’hui, nous le démontrons scientifiquement dans un Article publié dans la revue française des finances publiques (N° 108-ocobre 2009) intitulé : lLe le paradoxe de Montesquieu, de la corrélation entre l’importance des prélèvements obligatoires, le développement économique et social et le niveau de démocratie. En mobilisant les statistiques mondiales sur les prélèvements obligatoires en proportion du PIB d’une part et les classements des pays en fonction du niveau de démocratie d’autre part, nous avons établi des corrélations mathématiques fortes : - les pays dont le poids de la fiscalité dans la richesse nationale est relativement faible, inférieur à 12-15 %, sont essentiellement des pays dictatoriaux ou à faible indice démocratique et de développement humain IDH) ;;); - les pays dont la part de la fiscalité est relativement plus importante, entre le seuil précédent et 25 % du PIB, sont considérés comme semi- démocratiques par les indices adéquats et d’indiceddl’indiced’indice de développement humain moyen; - ; - les pays dont la part de fiscalité dans le PIB est de plus de 28 % sont presque toujours démocratiques et d’indice de développement humain élevé ; - le coût marginal de la démocratie est croissant : un point supplémentaire de prélèvement obligatoire dans le PIB profite de moins en moins à la progression de l’indice démocratique. De plus, il existe un seuil fiscal au-dessus duquel les progrès démocratiques paraissent infimes, voire nuls, alors que les prélèvements obligatoires augmentent, qui correspond à une part de la fiscalité dans le PIB proche de 33 %on remarque au-delà du seuil de 33 % que le coût marginal du supplément de démocratie est croissant. L’article tente d’apporter une explication à cette corrélation. Ecrire une réponse
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