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WEB SIDE STORIES


«L'avenir n'est plus ce qu'il était» [Paul Valéry]

O3B Network, le haut débit pour toute la planète

 Vadot Patrick
Mercredi 3 Décembre 2008

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Des chefs d'établissements !
Des noms , des noms...!!!!

J'ai été chef d'établissement à La réunion pendant 16 ans et j'ai fait le maximum dans chaque bahut pour élargir l'accès à internet pour tous les usagers.
J'avais mis en place des statistiques d'accès. (Ils faut bien justifier les investissements de la collectivité).

1 ere déception:
-les profs: leur appréhension et leur manque d'intérêt pour ce média dépasse de loin ce que j'imaginais.(sauf les deux % habituels d' afficionados).
Première exemple :le passage en LP tertiaire du dos à Window (seul logiciel graphique a supporter les logiciels courant de secrétariat et de compta à l'époque).Leur passage de la machine à écrire à l'ordi avait déjà été vécu comme un trauma profond et certains continuaient malgré les formations a s'en servir de la même façon ).9 profs sur 10 faisait faire un retour chariot arrivé à droite de l'écran.Ceux qui y ont essayé de refaire une mise en forme après un tel traitement comprendront de quoi je parle .(J'ai testé quelques stagiaires pour mon plus grand malheur, je ne parle pas de l'effet de nos stagiaires dans les entreprises.).
2 eme exemple: le passage à l'informatisation des bulletins scolaires .Un vrai cauchemar. Entre ceux qui avaient juré de ne pas toucher un clavier et ceux qui avaient juré "saisir leur notes sur disquette ou sur réseau" (car j'ai toujours privilégié cette voie pour raison de sécurité) et qui pourtant n'avaient pas de notes sur le bulletin, il y avait de quoi s'arracher les cheveux.(D'après mes informations ça n'a n'a pas beaucoup changé dans certains étab scolaires).

Suite au deuxième message .Je me méfis des coupures intempestives.
P.Vadot
 Vadot Patrick
Mercredi 3 Décembre 2008

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2 eme deception : des gestionnaires et des comptables.
Arriver à faire comprendre, que tout ce "pataques" de "commandes , de suivi de commande, de gestions de stock ,etc..." pouvait constituer un outils pour le chef d'établissement, si il n'était pas manuscrit, et juste destiné au "parloir" de la gestion , relève de la gageure de spécialiste. Je ne parle pas de l'ordonnancement, du mandatement , de la présentation des bilans financiers, préparés par des officines privées pour cause d'incompétence du secrétariat de gestion. Malgré un support assez poussé des services informatiques du rectorat ( je crois; mais je ne l'ai pas testé) ce recours à l'externalisation des moyens reste monnaie courante ,même si ça peu choquer.
Il faut reconnaitre que certains de nos gestionnaires ou comptables avaient vécu des dizaines de révolutions (ou traumatismes) avec l'événement de l'informatique ce qui ne correspondait pas toujours avec le niveau d'étude de départ.(Je ne généralise pas , j'ai connu, hélas hors de mon établissement, du personnel très compétent à tout point de vue ).
 Vadot Patrick
Mercredi 3 Décembre 2008

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3 eme déception : les élèves ...mais, impression que l'on ne peut guère détacher de la désaffection des profs pour l'outil.
Je n'ai pas constaté, malgré un suivi particulier ,d'amélioration notable des résultats d'élèves en difficultés quand l'outil informatique était utilisé massivement. Était-il ,bien utilisé, et massivement, ce n'est pas mon rôle de juger et je n'en avait ni le droit ni les compétences, mais les différentes évaluations en cours d'année et au cours de la scolarité des élèves n'ont jamais fais sortir un suprématie de ces méthodes .
Pour les "sans problèmes " bien sûr, l'accès à internet étaient le stimuli qui les faisaient venir le samedi matin (hors horaires officiels) voire le mercredi après-midi;
 Vadot Patrick
Mercredi 3 Décembre 2008

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La sécurité et le pouvoir.
OUI ,12345 reste le mot de passe le plus répandu dans le département. Encore faut il savoir que le personnel qui a accès à certaines informations change parfois 2 ou 3 fois par an,que la confidentialité n'est pas dans la culture de l'éduc nat (sauf chez les AS et les infirmières). que 14 ans après l'installation des premières bases de données concernant les élèves on a enfin donné au responsables (le chef d'établissement si il le sait) des outils faciles à utiliser (mais sans formation) pour réguler les droits des usagers. Il n'existe aucunes consignes officielles claires, pour savoir qui a accès à quoi, et qui fait quoi.La plupart de taches délicates sont exécutées dans beaucoup d'établissement par de emplois précaires parfois très diplômés mais sans disposition ni affinités particulières pour l'EN. aucunes dispositions de confidentialité ni de sécurité ne sont prévues dans leur contrat.
 Vadot Patrick
Mercredi 3 Décembre 2008

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Pour conclure:
Dans beaucoup d'établissement en réseau , il y a encore 3 serveurs: la gestion , le pédagogique , l'administratif. Ceci avec chacun leur procédures d'accès et de sauvegarde,malgré des bases de données communes, et tout l'intérêt qu'il y a à avoir accès à certaines données pour tous les protagonistes.
-Quel chef d'établissement a accès aux données de la gestion ( en lecture cela va de soi ) ?
-Quel secrétaire de direction récupère sur son ordinateur les budgets et comptes financiers pour impresssion lors des conseils d'administration?
-Quel professeur a accès a la base de données "absence élèves" depuis sa classe ou même la salle des profs ?
-Quel gestionnaire s'intéresse aux données pédagogiques des élèves. (Il y aurait beaucoup à dire dire sur l'oubli qu'a la gestion de la finalité de son existence :"l'enseignement des élèves ", mais ce n'est pas le sujet !)

Bon on est loin de O3b, mais je me suis laissé emporter.
Amicalement
P.Vadot

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