Nous devons à l'initiative de la justice (parquet de Saint Denis et maintenant Saint Pierre) elle même des stages dits "M.A.C.I.R" pour "Mesures alternatives à certaines infractions routières". En deux jours max, pour la modique somme de 45 euros par jour, on vous fait grâce des points perdu et vous assistez à un stage destiné à vous rappeler les règles essentielles du permis de conduire. A titre d'information ce type de stage, dans le privé, coûte près de 300 euros.
Les infractions concernées :
Refus de priorité ; circulation en sens interdit ; non respect de la distance de sécurité entre deux véhicules ; dépassement dangereux ; franchissement de ligne continue ; défaut de port de casque (y compris les deux-roues avec ou sans permis) ; défaut de port de ceinture de sécurité ; non respect de l’arrêt au feu rouge ; non respect de l’arrêt à un feu stop ; usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur ; défaut d’assurance (le stagiaire doit présenter avec une police d’assurance en cours pour six mois au moins) ; délit de fuite (après accident matériel sans blessé et si un constat a été rédigé).
Les délits liées à la réglementation administrative (contrôle technique, changement de carte grise etc.) ne sont pas visés par ce dispositif. Pour éviter les récidivistes les stages sont limités à un seul tous les deux ans. Les mineurs à scooter et les jeunes conducteurs (moins de deux ans de permis) sont exclus de cette mesure.
A ce jour des milliers d'automobilistes ont bénéficié, c'est le cas de le dire, de ces stages. Presque 5000 personnes concernées, avant que le Sud ne s'y mette également. Inutile de préciser que les "professionnels" de l'auto école écument de rage et hurlent à la concurrence déloyale.
Après tout, les auto écoles ont été les premiers bénéficiaires de la création par la loi de ces stages de récupération de points. Pour une fois que la justice elle même met intelligemment la main à la pâte on ne va pas protester. Surtout par les temps qui courent. Le seul point contestable était le fait que ces stages ont été attribués, dans le Nord de l'île à la société Nassibou. Ceci a été rectifié dans le Sud qui a confié ces stages à la Prévention Routière,ce qui est éminemment plus moral.
En espérant que Dame Dati, et son mentor très conciliant, Casinabo 1er, ne voient pas, là encore, la marque honnie des rebelles de la magistrature...
J'entends d'ici l'idole (de fraiche date) d'Hugo Chavez :
- "Je vais vous dire... (trois roulements d'épaule) Si maintenant les juges se mettent à mettre en musique gratuitement les cadeaux que je fais au privé... (un haussement d'épaule, trois claquements de talonnette) Merde alors !
Alors Jego ? On roupille ?
Carlita ? Tu poses ta guitare et tu sonnes mon Airbus.
Mon sac ! (et pas de chapeau, ce qui est une faute de goût) On part en voyage, direction l'océan indien. Déjà qu'ils m'ont bien ridiculisé à la présidentielle, ceux là ! Vont goûte a moin, comme on dit là- bas. "
Les infractions concernées :
Refus de priorité ; circulation en sens interdit ; non respect de la distance de sécurité entre deux véhicules ; dépassement dangereux ; franchissement de ligne continue ; défaut de port de casque (y compris les deux-roues avec ou sans permis) ; défaut de port de ceinture de sécurité ; non respect de l’arrêt au feu rouge ; non respect de l’arrêt à un feu stop ; usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur ; défaut d’assurance (le stagiaire doit présenter avec une police d’assurance en cours pour six mois au moins) ; délit de fuite (après accident matériel sans blessé et si un constat a été rédigé).
Les délits liées à la réglementation administrative (contrôle technique, changement de carte grise etc.) ne sont pas visés par ce dispositif. Pour éviter les récidivistes les stages sont limités à un seul tous les deux ans. Les mineurs à scooter et les jeunes conducteurs (moins de deux ans de permis) sont exclus de cette mesure.
A ce jour des milliers d'automobilistes ont bénéficié, c'est le cas de le dire, de ces stages. Presque 5000 personnes concernées, avant que le Sud ne s'y mette également. Inutile de préciser que les "professionnels" de l'auto école écument de rage et hurlent à la concurrence déloyale.
Après tout, les auto écoles ont été les premiers bénéficiaires de la création par la loi de ces stages de récupération de points. Pour une fois que la justice elle même met intelligemment la main à la pâte on ne va pas protester. Surtout par les temps qui courent. Le seul point contestable était le fait que ces stages ont été attribués, dans le Nord de l'île à la société Nassibou. Ceci a été rectifié dans le Sud qui a confié ces stages à la Prévention Routière,ce qui est éminemment plus moral.
En espérant que Dame Dati, et son mentor très conciliant, Casinabo 1er, ne voient pas, là encore, la marque honnie des rebelles de la magistrature...
J'entends d'ici l'idole (de fraiche date) d'Hugo Chavez :
- "Je vais vous dire... (trois roulements d'épaule) Si maintenant les juges se mettent à mettre en musique gratuitement les cadeaux que je fais au privé... (un haussement d'épaule, trois claquements de talonnette) Merde alors !
Alors Jego ? On roupille ?
Carlita ? Tu poses ta guitare et tu sonnes mon Airbus.
Mon sac ! (et pas de chapeau, ce qui est une faute de goût) On part en voyage, direction l'océan indien. Déjà qu'ils m'ont bien ridiculisé à la présidentielle, ceux là ! Vont goûte a moin, comme on dit là- bas. "