Nicolas Domenach : il était auparavant directeur de la rédaction de Marianne ! No comment !
"Brillant", "extrêmement brillant", "très bon", "formidable","très juste"
A midi, sur Bolloré TV, on commente l'actualité au sens large ("Les Français aiment-ils les chats ?", "C'est vrai que Thomas Pesquet a grandi de 3 centimètres ?"). Mais il est surtout question de politique.
Dans les épisodes précédents, on s'était étonné de l'overdose de Macronite chez les décrypto-rigolos. Mais à La Nouvelle édition (C8 donc), depuis l'élection d'Emmanuel Macron, on est proche de la dose létale. Ce n'est plus une émission de télévision, mais la cellule de communication de l'Elysée. Pas un jour sans que Daphné Burki, Nicolas Domenach et Ariel Wizman ne fassent l'éloge de Super Macron ou Magique Philippe. Mettez vos lunettes 3D, c'est du grand spectacle.
Il est midi, vous déjeunez tranquillement en zappant sur les 12 coups de midi de Reichman ou un jeu de Nagui quand au même moment, sur Bolloré TV, bam, vous tombez sur un petit cours de diplomatie.
"Macron ne lâche jamais quiconque des yeux, c'est un de ses grands principes", explique Nicolas Domenach. A 67 ans, le papi-chroniqueur qui voyageait gratis dans un avion Valls livre un récit hagiographique quotidien du début du quinquennat Macron. La poignée de main entre Macron et Trump par exemple, ce n’est pas juste une photo, "c'est un moment vraiment fondateur d'une nouvelle politique étrangère". Bim.
Quand Trump refuse l’accord de Paris et Macron réplique en anglais, ce n’est pas juste une opération de communication. "Son english hé bah ca fait bzz bzz, enfin buzz, enfin la mouche quoi, ca fait mouche", explique Domenach avant de filer la métaphore… du coq : "Le coq français peut avoir les pattes dans le fumier, quand il chante on l'entend dans le monde entier.
"Là il a bien montré qu'il voulait prendre la tête du mouvement contre Trump". Lunaire. En face de lui, sur le plateau, les autres chroniqueurs ont aussi sniffé de la Macronite : personne ne bronche. Ariel Wizman en remet même une louche : quand Macron déclare qu'il n'y a "pas de plan b car pas de planète b", que dit le chroniqueur ? "Là je me retiens d'applaudir". D’accord...
Pour lire la suite il faut s'abonner mais c'est déjà très clair.
A midi, sur Bolloré TV, on commente l'actualité au sens large ("Les Français aiment-ils les chats ?", "C'est vrai que Thomas Pesquet a grandi de 3 centimètres ?"). Mais il est surtout question de politique.
Dans les épisodes précédents, on s'était étonné de l'overdose de Macronite chez les décrypto-rigolos. Mais à La Nouvelle édition (C8 donc), depuis l'élection d'Emmanuel Macron, on est proche de la dose létale. Ce n'est plus une émission de télévision, mais la cellule de communication de l'Elysée. Pas un jour sans que Daphné Burki, Nicolas Domenach et Ariel Wizman ne fassent l'éloge de Super Macron ou Magique Philippe. Mettez vos lunettes 3D, c'est du grand spectacle.
Il est midi, vous déjeunez tranquillement en zappant sur les 12 coups de midi de Reichman ou un jeu de Nagui quand au même moment, sur Bolloré TV, bam, vous tombez sur un petit cours de diplomatie.
"Macron ne lâche jamais quiconque des yeux, c'est un de ses grands principes", explique Nicolas Domenach. A 67 ans, le papi-chroniqueur qui voyageait gratis dans un avion Valls livre un récit hagiographique quotidien du début du quinquennat Macron. La poignée de main entre Macron et Trump par exemple, ce n’est pas juste une photo, "c'est un moment vraiment fondateur d'une nouvelle politique étrangère". Bim.
Quand Trump refuse l’accord de Paris et Macron réplique en anglais, ce n’est pas juste une opération de communication. "Son english hé bah ca fait bzz bzz, enfin buzz, enfin la mouche quoi, ca fait mouche", explique Domenach avant de filer la métaphore… du coq : "Le coq français peut avoir les pattes dans le fumier, quand il chante on l'entend dans le monde entier.
"Là il a bien montré qu'il voulait prendre la tête du mouvement contre Trump". Lunaire. En face de lui, sur le plateau, les autres chroniqueurs ont aussi sniffé de la Macronite : personne ne bronche. Ariel Wizman en remet même une louche : quand Macron déclare qu'il n'y a "pas de plan b car pas de planète b", que dit le chroniqueur ? "Là je me retiens d'applaudir". D’accord...
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