En raison, officiellement, de la présomption d’innocence, mais en fait parce qu’en France il est inimaginable de traiter le président du FMI, accessoirement candidat possible à l’élection présidentielle, comme un vulgaire quidam.
On nous a expliqué savamment qu’aux USA la procédure d’instruction est accusatoire, c’est à dire à charge uniquement. En contrepartie la défense dispose de drots d’investigations inconnus en France. Enfin, aux States le justice ne doit pas faire, et ne fait pas, de différence entre les délinquants présumés. Qu’ils soient puissant ou misérables. Ce qui n’est pas le cas en France où l’on va jusqu’à cacher les travers des puissants aux misérables. Tout le monde savait que DSK est un obsédé sexuel mais on en parlait pas. ou alors entre happy few seulement et à mots couverts. De fait, les politiques français ont été littéralement sidérés par le sort que l’on peut fait subir, aux USA, à une personnalité aussi importante que le président du FMI.
On répète à l’envi que les médias s’acharnent sur DSK mais entre nous ce dernier n’est pas, c’est le moins qu'on puisse dire, exempt de tous reproches. L’enquête apportera, ou pas, les preuves indispensables dans la législation amériaicne à l’inverse de l’intime conviction française mais il n’y a que deux alternatives :
Soit il est victime d’une machination, à savoir, la femme de chambre aurait été dans un premier temps consentante, voire aguichante, puis aurait brutalement stoppé les ardeurs du fougueux DSK pour s’enfuir. C’est un piège redoutable et imparable pour quelqu’un comme DSK. Il m’étonne d’ailleurs que ce soit la première fois que ça lui arriverait. Néanmoins un homme aussi averti que DSk devrait toujours de méfier de ses impulsions. Surtout dans un pays où il est bien connu qu'avant de consommer un rapport, voire de simples préliminaires, il est conseillé de faire signer une décharge (!) par votre imminente partenaire.
Soit, hypothèse la plus probable en ce moment, il aurait donné, une fois de plus, libre cours à ses penchants avérés pour la galipette. Sauf qu’en l’occurence le rapport aurait été forcé, ce qui est un crime tous les pays du monde, et particulièrement aux États Unis où le simple fait de toucher la bouche d’une femme non consentante avec son pénis est passible de 25 ans de prison. DSK l’aurait fait à deux reprises. Tarif : 50 de prison sur les 74 et 3 mois encourus en tout. (voir le détail des chefs d’accusation plus loin) Dans cette hypothèse le passé de DSK ne plaide pas en sa faveur.
Dans cette hypothèse toujours, l’accusation est parfaitement fondée à faire tout ce qu’elle a fait. A savoir, filmage de l’audience, sortie sous les projecteurs et les flashs, prison pas V.I.P du tout et refus de la liberté sous caution. Aux Etats Unis, encore bien empreints de morale puritaine, quelqu’un, susceptible d’avoir fauté (et là il s’agit de la faute la plus grave avant le crime proprement dit) doit être exposé à la vindicte publique, afin que cela serve d’exemple.
Ce fut le cas de Michael Jackson, lui aussi photographié avec des menottes et de bien d’autres personnalités US. Je ne sais ce que les américains ont pensé de cette mise à mort médiatique. En tous cas, en France, l'effet sur les happy few a été considérable et je suis persuadé que certains vont maintenant réfléchir à deux fois avant de se laisser aller à des privautés sur la gent féminine américaine.
Ce qui est sûr également c’est qu’à contrario notre justice française, sous couvert de respect de la présomption d’innocence, principe souvent bafoué par notre président lui même, n’a rien d’égalitaire. Si cela était arrivé dans notre beau pays DSK n’aurait vraisemblablement même pas été inculpé. Rappelons nous, dans l’affaire Elf, les inculpés et même les condamnés, que du «beau monde» en l’occurrence, ont eu droit à des cellules pour VIP, fort éloignées de celle où croupit en ce moment Dsk.
Une chose encore ne joue pas en la faveur de DSK. Depuis le début de la procédure à son encontre il ne dit pas un mot. Je sais bien qu’aux Usa tout ce qu'il pourrait dire pourrait se retourner contre lui, mais il reste que cette attitude de juriste circonspect, dans une affaire aussi grave pour lui, le FMI et notre pays, est pour le moins suspecte. En pareille posture, à mon sens, un innocent ne pourrait s’empêcher de clamer son innocence. Enfin, un vieux proverbe, maintes fois vérifié, dit : Qui ne dit mot, consent. D'où la stupéfaction de ceux qui ont assisté à ce triste spectacle.
Au passage, beaucoup plaignent DSK en ce moment et ont une pensée pour lui etc. mais lui, a-t-il pensé une seconde au FMI et à la réputation de la France, lorsqu’il s’est laissé allé, avec une femme de chambre, à des extrémités pour le moins répréhensibles ? Bien sûr que non.
Lynchage médiatique aux USA, certes, mais comment peut on se laisser aller à de telles extrémités quand on est président du FMI, aux USA, et accessoirement candidat possible et le mieux placé dans les sondages, à l’élection présidentielle française ? Une troisième hypothèse possible émerge : DSK serait un grand malade sexuel qui ne peut résister à ses pulsions.
Dans ce cas, comme dit jack Dion dans Marianne, c’est finalement une bonne chose que DSK, quelle que soit l’issue, de cette affaire, soit disqualifié, pour le moins, pour l‘élection présidentielle. Déjà un président du FMI candidat socialiste à l’élection cela faisait un peu bizarre mais un violeur appréhendé, et peut être condamné par la justice américaine, c’eut été carrément indécent.
Ce qui sera peut être l’occasion de laisser tout de suite la place aux autres candidats socialistes en puissance qui seront, je l’espère, certainement plus sexuellement correct et de toutes façons plus «de gauche» A toutes choses malheur est bon et il reste encore à ces candidats presque un an pour faire leurs preuves.
Une dernière réflexion à l’attention des femmes qu’il conviendrait de ne pas oublier dans cette affaire. Mesdames, si, ce qu’à dieu ne plaise, vous vous trouvez dans le même situation et qu’un homme souhaite vous imposer une fellation, n’hésitez pas une seconde : mordez ! Je vous garantis que si vous y allez de bon cœur vous aurez largement le temps de vous repoudrer, de vous recoiffer et de partir, non sans appeler avant la police, avant que votre assaillant ne songe, et ne puisse, à nouveau s’en prendre à vous. Rien de tel qu’un bon coup de dents pour calmer, parfois à jamais si vous avez de bonnes dents, un amateur de fellations non consenties.
Cette technique de défense peut également s'avérer très efficace à l’occasion de n’importe quelle tentative de viol, pas simplement buccale. A condition bien entendu que votre assaillant consente à vous confier son sexe. Au demeurant tout le monde sait que peu d’hommes sont capables de refuser ce genre de caresses. alors, un violeur...
Un dernier mot : les Usa sont le premier producteur mondial de pornographie. Mais les prisons sont gérées par le privé, et se révèlent d'ailleurs un excellent business. Max Weber avait démontré en son temps que le meilleur moteur du business c'est le puritanisme.
Annexe : les sept chefs d’acusation à l’encontre de DSK
Les sept chefs d'accusation qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn recouvrent des faits présumés de viol et d'agression sexuelle, qui pourraient s'accumuler et valoir à DSK jusqu'à 74 ans et 3 mois de prison.
Pour établir ces charges, la juge Melissa Jackson, qui a décidé d'incarcérer DSK, s'est notamment appuyée sur des rapports préliminaires d'experts qui corroborent la plainte de la femme de ménage de l'hôtel Sofitel de Times Square.
Dans le procès verbal, publié par ABC News et lu lors de l'audience, les enquêteurs ont été informés par la victime, «que l'accusé a 1) fermé la porte et empêché cette personne de quitter la pièce 2) touché les seins de la plaignante sans son consentement; 3) tenté de retirer de force les bas de cette personne et lui a touché la zone du vagin de force; 4) forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) n'a pu commettre ces actes qu'en utilisant sa force».
1. «Acte sexuel criminel au premier degré». Cette qualification, qui n'existe pas dans le code pénal français, désigne un viol par fellation ou sodomie en ayant recours à la force ou menaçant d'y recourir. En l'espèce, «le pénis est entré en contact avec la bouche de la victime à deux reprises», selon le procureur Cyrus Vance.Cette charge est donc comptée deux fois.Ce chef est passible d'un maximum de 25 ans de réclusion, soit une peine de 50 ans dans cette affaire en raison de la répétition du fait.
2. «Tentative de viol au premier degré». La définition du viol aux Etats-Unis ne recouvre que le rapport sexuel vaginal non consenti. En France, elle recouvre «tout acte de pénétration» non consenti. La circonstance de premier degré signifie que l'agresseur a employé la force physique ou a menacé d'y recourir. Comme en France, le viol, qu'il soit accompli ou fasse l'objet d'une tentative, est punissable de 15 ans de réclusion.
3. «Agression sexuelle au premier degré». Cette qualification recouvre tout «contact sexuel» non consenti avec usage de la violence ou menace d'y recourir. En France, cela correspond à une agression sexuelle, un délit passible de cinq ans de prison. A New York, DSK encourt 7 ans de prison pour ce motif.
4. «Emprisonnement illégal au second degré». Il s'agit du fait de retenir quelqu'un contre son gré, un délit passible d'un an de prison. Dans cette affaire, Dominique Strauss-Kahn est soupçonné d'avoir fermé la porte de la suite du Sofitel, empêchant ainsi la femme de chambre de sortir. Cette qualification n'a pas vraiment d'équivalent dans le code pénal français où la séquestration est un crime passible de 20 ans de réclusion, sauf si le ravisseur libère sa victime avant le septième jour et encourt alors 5 ans de prison.
5. «Attouchements non consentis». Il s'agit de «toucher les parties intimes d'une personne dans un but dégradant et afin d'abuser d'elle». En l'espèce, la victime présumée accuse le patron du FMI de lui avoir «attrapé la poitrine», selon le procureur. L'attouchement sexuel n'est pas un terme juridique en France où le code pénal n'envisage que l'agression sexuelle. Ce délit est passible d'un an de prison dans l'Etat de New York.
6. «Agression sexuelle au troisième degré». Cette qualification recouvre un «contact sexuel» sans emploi de la force. Le délit est passible de 3 mois d'emprisonnement.
En France, en cas de condamnation pour l'ensemble des charges, la peine ne peut excéder la peine maximale pour la charge la plus lourde. Aux Etats Unis les peines sont cumulatives. S'il devait être condamné à New York pour l'ensemble des chefs d'accusation, Dominique Strauss-Kahn encourrait un minimum de 15 ans et demi de prison et un maximum de 74 ans et trois mois
Source www.leparisien.fr
On nous a expliqué savamment qu’aux USA la procédure d’instruction est accusatoire, c’est à dire à charge uniquement. En contrepartie la défense dispose de drots d’investigations inconnus en France. Enfin, aux States le justice ne doit pas faire, et ne fait pas, de différence entre les délinquants présumés. Qu’ils soient puissant ou misérables. Ce qui n’est pas le cas en France où l’on va jusqu’à cacher les travers des puissants aux misérables. Tout le monde savait que DSK est un obsédé sexuel mais on en parlait pas. ou alors entre happy few seulement et à mots couverts. De fait, les politiques français ont été littéralement sidérés par le sort que l’on peut fait subir, aux USA, à une personnalité aussi importante que le président du FMI.
On répète à l’envi que les médias s’acharnent sur DSK mais entre nous ce dernier n’est pas, c’est le moins qu'on puisse dire, exempt de tous reproches. L’enquête apportera, ou pas, les preuves indispensables dans la législation amériaicne à l’inverse de l’intime conviction française mais il n’y a que deux alternatives :
Soit il est victime d’une machination, à savoir, la femme de chambre aurait été dans un premier temps consentante, voire aguichante, puis aurait brutalement stoppé les ardeurs du fougueux DSK pour s’enfuir. C’est un piège redoutable et imparable pour quelqu’un comme DSK. Il m’étonne d’ailleurs que ce soit la première fois que ça lui arriverait. Néanmoins un homme aussi averti que DSk devrait toujours de méfier de ses impulsions. Surtout dans un pays où il est bien connu qu'avant de consommer un rapport, voire de simples préliminaires, il est conseillé de faire signer une décharge (!) par votre imminente partenaire.
Soit, hypothèse la plus probable en ce moment, il aurait donné, une fois de plus, libre cours à ses penchants avérés pour la galipette. Sauf qu’en l’occurence le rapport aurait été forcé, ce qui est un crime tous les pays du monde, et particulièrement aux États Unis où le simple fait de toucher la bouche d’une femme non consentante avec son pénis est passible de 25 ans de prison. DSK l’aurait fait à deux reprises. Tarif : 50 de prison sur les 74 et 3 mois encourus en tout. (voir le détail des chefs d’accusation plus loin) Dans cette hypothèse le passé de DSK ne plaide pas en sa faveur.
Dans cette hypothèse toujours, l’accusation est parfaitement fondée à faire tout ce qu’elle a fait. A savoir, filmage de l’audience, sortie sous les projecteurs et les flashs, prison pas V.I.P du tout et refus de la liberté sous caution. Aux Etats Unis, encore bien empreints de morale puritaine, quelqu’un, susceptible d’avoir fauté (et là il s’agit de la faute la plus grave avant le crime proprement dit) doit être exposé à la vindicte publique, afin que cela serve d’exemple.
Ce fut le cas de Michael Jackson, lui aussi photographié avec des menottes et de bien d’autres personnalités US. Je ne sais ce que les américains ont pensé de cette mise à mort médiatique. En tous cas, en France, l'effet sur les happy few a été considérable et je suis persuadé que certains vont maintenant réfléchir à deux fois avant de se laisser aller à des privautés sur la gent féminine américaine.
Ce qui est sûr également c’est qu’à contrario notre justice française, sous couvert de respect de la présomption d’innocence, principe souvent bafoué par notre président lui même, n’a rien d’égalitaire. Si cela était arrivé dans notre beau pays DSK n’aurait vraisemblablement même pas été inculpé. Rappelons nous, dans l’affaire Elf, les inculpés et même les condamnés, que du «beau monde» en l’occurrence, ont eu droit à des cellules pour VIP, fort éloignées de celle où croupit en ce moment Dsk.
Une chose encore ne joue pas en la faveur de DSK. Depuis le début de la procédure à son encontre il ne dit pas un mot. Je sais bien qu’aux Usa tout ce qu'il pourrait dire pourrait se retourner contre lui, mais il reste que cette attitude de juriste circonspect, dans une affaire aussi grave pour lui, le FMI et notre pays, est pour le moins suspecte. En pareille posture, à mon sens, un innocent ne pourrait s’empêcher de clamer son innocence. Enfin, un vieux proverbe, maintes fois vérifié, dit : Qui ne dit mot, consent. D'où la stupéfaction de ceux qui ont assisté à ce triste spectacle.
Au passage, beaucoup plaignent DSK en ce moment et ont une pensée pour lui etc. mais lui, a-t-il pensé une seconde au FMI et à la réputation de la France, lorsqu’il s’est laissé allé, avec une femme de chambre, à des extrémités pour le moins répréhensibles ? Bien sûr que non.
Lynchage médiatique aux USA, certes, mais comment peut on se laisser aller à de telles extrémités quand on est président du FMI, aux USA, et accessoirement candidat possible et le mieux placé dans les sondages, à l’élection présidentielle française ? Une troisième hypothèse possible émerge : DSK serait un grand malade sexuel qui ne peut résister à ses pulsions.
Dans ce cas, comme dit jack Dion dans Marianne, c’est finalement une bonne chose que DSK, quelle que soit l’issue, de cette affaire, soit disqualifié, pour le moins, pour l‘élection présidentielle. Déjà un président du FMI candidat socialiste à l’élection cela faisait un peu bizarre mais un violeur appréhendé, et peut être condamné par la justice américaine, c’eut été carrément indécent.
Ce qui sera peut être l’occasion de laisser tout de suite la place aux autres candidats socialistes en puissance qui seront, je l’espère, certainement plus sexuellement correct et de toutes façons plus «de gauche» A toutes choses malheur est bon et il reste encore à ces candidats presque un an pour faire leurs preuves.
Une dernière réflexion à l’attention des femmes qu’il conviendrait de ne pas oublier dans cette affaire. Mesdames, si, ce qu’à dieu ne plaise, vous vous trouvez dans le même situation et qu’un homme souhaite vous imposer une fellation, n’hésitez pas une seconde : mordez ! Je vous garantis que si vous y allez de bon cœur vous aurez largement le temps de vous repoudrer, de vous recoiffer et de partir, non sans appeler avant la police, avant que votre assaillant ne songe, et ne puisse, à nouveau s’en prendre à vous. Rien de tel qu’un bon coup de dents pour calmer, parfois à jamais si vous avez de bonnes dents, un amateur de fellations non consenties.
Cette technique de défense peut également s'avérer très efficace à l’occasion de n’importe quelle tentative de viol, pas simplement buccale. A condition bien entendu que votre assaillant consente à vous confier son sexe. Au demeurant tout le monde sait que peu d’hommes sont capables de refuser ce genre de caresses. alors, un violeur...
Un dernier mot : les Usa sont le premier producteur mondial de pornographie. Mais les prisons sont gérées par le privé, et se révèlent d'ailleurs un excellent business. Max Weber avait démontré en son temps que le meilleur moteur du business c'est le puritanisme.
Annexe : les sept chefs d’acusation à l’encontre de DSK
Les sept chefs d'accusation qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn recouvrent des faits présumés de viol et d'agression sexuelle, qui pourraient s'accumuler et valoir à DSK jusqu'à 74 ans et 3 mois de prison.
Pour établir ces charges, la juge Melissa Jackson, qui a décidé d'incarcérer DSK, s'est notamment appuyée sur des rapports préliminaires d'experts qui corroborent la plainte de la femme de ménage de l'hôtel Sofitel de Times Square.
Dans le procès verbal, publié par ABC News et lu lors de l'audience, les enquêteurs ont été informés par la victime, «que l'accusé a 1) fermé la porte et empêché cette personne de quitter la pièce 2) touché les seins de la plaignante sans son consentement; 3) tenté de retirer de force les bas de cette personne et lui a touché la zone du vagin de force; 4) forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) n'a pu commettre ces actes qu'en utilisant sa force».
1. «Acte sexuel criminel au premier degré». Cette qualification, qui n'existe pas dans le code pénal français, désigne un viol par fellation ou sodomie en ayant recours à la force ou menaçant d'y recourir. En l'espèce, «le pénis est entré en contact avec la bouche de la victime à deux reprises», selon le procureur Cyrus Vance.Cette charge est donc comptée deux fois.Ce chef est passible d'un maximum de 25 ans de réclusion, soit une peine de 50 ans dans cette affaire en raison de la répétition du fait.
2. «Tentative de viol au premier degré». La définition du viol aux Etats-Unis ne recouvre que le rapport sexuel vaginal non consenti. En France, elle recouvre «tout acte de pénétration» non consenti. La circonstance de premier degré signifie que l'agresseur a employé la force physique ou a menacé d'y recourir. Comme en France, le viol, qu'il soit accompli ou fasse l'objet d'une tentative, est punissable de 15 ans de réclusion.
3. «Agression sexuelle au premier degré». Cette qualification recouvre tout «contact sexuel» non consenti avec usage de la violence ou menace d'y recourir. En France, cela correspond à une agression sexuelle, un délit passible de cinq ans de prison. A New York, DSK encourt 7 ans de prison pour ce motif.
4. «Emprisonnement illégal au second degré». Il s'agit du fait de retenir quelqu'un contre son gré, un délit passible d'un an de prison. Dans cette affaire, Dominique Strauss-Kahn est soupçonné d'avoir fermé la porte de la suite du Sofitel, empêchant ainsi la femme de chambre de sortir. Cette qualification n'a pas vraiment d'équivalent dans le code pénal français où la séquestration est un crime passible de 20 ans de réclusion, sauf si le ravisseur libère sa victime avant le septième jour et encourt alors 5 ans de prison.
5. «Attouchements non consentis». Il s'agit de «toucher les parties intimes d'une personne dans un but dégradant et afin d'abuser d'elle». En l'espèce, la victime présumée accuse le patron du FMI de lui avoir «attrapé la poitrine», selon le procureur. L'attouchement sexuel n'est pas un terme juridique en France où le code pénal n'envisage que l'agression sexuelle. Ce délit est passible d'un an de prison dans l'Etat de New York.
6. «Agression sexuelle au troisième degré». Cette qualification recouvre un «contact sexuel» sans emploi de la force. Le délit est passible de 3 mois d'emprisonnement.
En France, en cas de condamnation pour l'ensemble des charges, la peine ne peut excéder la peine maximale pour la charge la plus lourde. Aux Etats Unis les peines sont cumulatives. S'il devait être condamné à New York pour l'ensemble des chefs d'accusation, Dominique Strauss-Kahn encourrait un minimum de 15 ans et demi de prison et un maximum de 74 ans et trois mois
Source www.leparisien.fr