Je boude, tu boudes, elles boudent ...
Cette délibération très importante du Conseil, certes en plein coeur de l'été, s'est faite en l'absence, peu commentée jusqu'ici, de l'un de ses plus éminents membres de droit, par ailleurs plus récent ancien Président de la République, le si populaire et si bronzé, Jacques Chirac (ah l'amnésie française, quelle bénédiction pour nos zélus...).
Ceci étant, même si le Figaro ne l'avait pas gentiment "balancé", (clic clic clic), nous nous serions tout de même aperçus tous seuls que Jacques Chirac avait beaucoup mieux à faire, pendant que le Conseil délibérait sur un texte essentiel.
Membre de droit du Conseil, Jacques Chirac y siège uniquement Cambon* quand bon lui semble...
Et, de préférence, quand il sait qu'il n'y croisera pas son ennemi mortel, Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi, évidemment (et malheureusement) membre de droit du Conseil. Surtout, depuis que VGE a - récemment - affirmé qu'Omar Bongo avait financé la campagne 1981 de Jacques Chirac - clic clic clic - (vous la sentez bien, là, l'odeur de naphtaline ?).
Vous allez me dire - je vous vois venir - que Chirac est âgé, à la retraite et qu'il a bien le droit de prendre des vacances, au mois d'août, lui aussi.
Si vous voulez...
Mais vous ne m'empêcherez pas de penser, ni d'écrire, que "l'exemple" donné par Jacques Chirac (il est vrai qu'il a déjà donné tant de mauvais exemples, qu'il n'est plus à ça près...) illustre à merveille l'un des plus graves travers de notre "démocratie" et de nos prétendus représentants.
Je vous rappelle que le Conseil Constitutionnel reste, potentiellement, l'un des derniers contre-pouvoirs actifs dans notre pays, en ces temps où l'opposition se contemple le nombril pendant que lémédia© regardent ailleurs.
Plus généralement, n'est-il pas temps de rayer de nos Tables de la Loi ce véritable cadeau, offert par notre Constitution - inepte et obsolète - aux anciens Présidents : d'énormes responsabilités juridiques et politiques (à vie et de droit), mais aussi, les privilèges et l'immunité qui s'y rattachent ?
Si j'en crois l'Express - clic clic clic - cette tâche, si exigeante et si prenante, ne ramène, malheureusement, à Jacques Chirac qu'une modeste "indemnité" (!!!) de... 12 000 euros par mois !
À ce prix là, je comprends que l'ancien Président ait beaucoup mieux à faire à Saint-Trop...
Vive la République et vive la France !
*Jacques Chirac passa aussi par la Cour des Comptes, comme conseiller référendaire (il en est retraité, rassurez-vous, depuis 1993...), d'où ce petit jeu de mot facile mais plaisant.
N.D.L.R
Être membre ( à vie ) du Conseil Constitutionnel cela signifie surtout, pour M. Chirac et les autres membres de cette digne institution, 12 000 euros d'indemnité mensuelle. Jusqu'à leur mort !
Or ces gens là, bien qu'ayant été, parait-il, accablés de soucis toute leur vie, vivent souvent très vieux.
A ce niveau là, la "bouderie" de M. Chirac me reste un peu en travers de la gorge.
Pas vous ?
Source :
Ceci étant, même si le Figaro ne l'avait pas gentiment "balancé", (clic clic clic), nous nous serions tout de même aperçus tous seuls que Jacques Chirac avait beaucoup mieux à faire, pendant que le Conseil délibérait sur un texte essentiel.
Membre de droit du Conseil, Jacques Chirac y siège uniquement Cambon* quand bon lui semble...
Et, de préférence, quand il sait qu'il n'y croisera pas son ennemi mortel, Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi, évidemment (et malheureusement) membre de droit du Conseil. Surtout, depuis que VGE a - récemment - affirmé qu'Omar Bongo avait financé la campagne 1981 de Jacques Chirac - clic clic clic - (vous la sentez bien, là, l'odeur de naphtaline ?).
Vous allez me dire - je vous vois venir - que Chirac est âgé, à la retraite et qu'il a bien le droit de prendre des vacances, au mois d'août, lui aussi.
Si vous voulez...
Mais vous ne m'empêcherez pas de penser, ni d'écrire, que "l'exemple" donné par Jacques Chirac (il est vrai qu'il a déjà donné tant de mauvais exemples, qu'il n'est plus à ça près...) illustre à merveille l'un des plus graves travers de notre "démocratie" et de nos prétendus représentants.
Je vous rappelle que le Conseil Constitutionnel reste, potentiellement, l'un des derniers contre-pouvoirs actifs dans notre pays, en ces temps où l'opposition se contemple le nombril pendant que lémédia© regardent ailleurs.
Plus généralement, n'est-il pas temps de rayer de nos Tables de la Loi ce véritable cadeau, offert par notre Constitution - inepte et obsolète - aux anciens Présidents : d'énormes responsabilités juridiques et politiques (à vie et de droit), mais aussi, les privilèges et l'immunité qui s'y rattachent ?
Si j'en crois l'Express - clic clic clic - cette tâche, si exigeante et si prenante, ne ramène, malheureusement, à Jacques Chirac qu'une modeste "indemnité" (!!!) de... 12 000 euros par mois !
À ce prix là, je comprends que l'ancien Président ait beaucoup mieux à faire à Saint-Trop...
Vive la République et vive la France !
*Jacques Chirac passa aussi par la Cour des Comptes, comme conseiller référendaire (il en est retraité, rassurez-vous, depuis 1993...), d'où ce petit jeu de mot facile mais plaisant.
N.D.L.R
Être membre ( à vie ) du Conseil Constitutionnel cela signifie surtout, pour M. Chirac et les autres membres de cette digne institution, 12 000 euros d'indemnité mensuelle. Jusqu'à leur mort !
Or ces gens là, bien qu'ayant été, parait-il, accablés de soucis toute leur vie, vivent souvent très vieux.
A ce niveau là, la "bouderie" de M. Chirac me reste un peu en travers de la gorge.
Pas vous ?
Source :